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Vive la modernité!

Publié le 22 mai 2010 par Orlandoderudder

Massacres!

"Résolument modernes" oui, Rimbaud, le "fort en thème", le latiniste épris de Charles d'!orléans, le connaisseur des anciens plus que tout autre portait cette complétude: la modernité, cele qui part des pemiers âges et s'étend au moins jusqu'à mercredi prochain si les pouacres ne ous tuent pas. L'histoire est une succession de modernité tndis qu'une tradition est ue innovation qui a réussi. Ou qui n'a pas été persécutée. Même si l'on a torturé son inventeur... ce qui est la tradition anti-moderne qui n'a jamais réussi grand chose.Sinon les massacres Le saviez-vous?

Chemin de fer!

Alors voilà, avec Rimbaud, certes, mais Apollinaire, v'lan, en pleine gueule, la modernité. Emerveillement de Jules Vernes!  La beauté du monde à la vapeur, ivre du gin de l'électricité! Et Debussy écrivant dans une lettre sa joie d'habiter près du chemin de fer dont les rythmes le charment plus que ces cons d'oiseaux! Epaisse fumée du charbon, sans pape à élire. Mais la vie! Sang qui fume!

Modernes.

Emerveillement de Cézanne, avec les nouveaux tubes de couleur, modernes, oeil moderne, lynx exact. Et Luigi russolo fracasse des musiques en machines à hurler. Déjà, Clément Jannequin et Jean Féry Rebel avient inscrit des bruits dans leurs oeuvres, déjà modernes, come toujours les vrais de vrais! Musiciens oubliés chez les boeufs aux front bas, mais que le novateurs connaissaient... Eh oui: la modernité connaît l'antique.La réaction n'est qu'ignorance!

Musique!

Satie prévoyait le pire, la "musique d'ameublement" sans savoir qu'ele deviendrait chansonnette ou pop-musarderingarde, obsédante, omniprésente, harcelante, totalitaire et réactionnaire de forme et de versification: à la mode mains non-moderne... La musique, oui, avec Ravel et Stravinsky, Berg et Coleman Hawkins: modernes. Et beaucoup de latinistes, pardi!

Wander vos gueules!

Galalithe, bakélite, matières et métal, nouveautés absolue: le verre. Puis les somptueuses matières plastiques méprisées par les moindres qui deviendront servantes de l'art dès avant 1960, dans la lignée de l'esprit ouveau début de siècle, des transformations continues de l'esthétique moderne qu'ils ont dit "décadente", les écolos d'alors,les sectaires de la nature wandervogelisants ou hitlérophiles pesants (ce furent souvent les mêmes)... ah! le tabouret tam-tam, la chaise de Saarinen! (on refait, là: http://www.steeldomus.com/fr/index.htm)

Salope!

Oui, ça pollue le plastique, on ne le savait pas.on s'en fout: il est facile d'en inventer de non-polluants. Le tout c'est de célébrer ces matériaux superbes, sublimes,témoignages du génie humain comme de l'insuffisance de la nature. Désir d'éternité contre cette salope qui ne fait vivre que pour tuer!

Le réveil de la haine.

Elle rayonna, la diversité du XXe.s, partant de Majorelle, arrivant à Giacometti, repartant pour Charkes Ives, et en venant à la cuisine moléculaire!  Tout change, tout bouge tout vit. Et pendant ce temps, ls autres, les moches bavent leur haine! Et parlent de nature, d'art "dégénéré", "dénaturé...d'art "juif"^même. Car l'antisémitisme s'éleva,  terrible malgré la modernité de Zola, l'impressionniste! Il se réveillait, bien catho,mais aussi débourbé des ruisseaux de Munich, des joies au soleil des naturistes fin de siècle, des amis des animaux aux bottes en cuir de vache! Du moiuvement écologiste, si loin de Mies van der Rohe, de Picasso, de Rietveld, de Kandinsky... Si moche et pain noir, si muesli et sinistrose! pourriture déjà nazillarde! Dire "nature", c'est haïr! ce mot est devenu sale!

Triste à chier.

Et la modernité fut tuée par la bêtise crasse. Il fallut les réalismes; socialistes ou fascistes (les futuristes, pourtant tentés, pour certains,furent vite évincés) pour bousiller l'élan superbe de la nouveauté fraiche omme une sardine avant friture. On tua l'oiseau de feu. Le seul oiseau pas con, puisque Phénix... un peu. Cettemodernité revint vers 1960.Mais les réactions s'acharnèrent. Vieille droite et écologie, ini le plastique, l'ère du "faux beau" e bois ou presque déferla, avec de l'allégé, du bio, du triste à chier grâce au son du pain remplaçant heureusement celui du canon. La vie moche, la nature. Loin du strass et des paillettes du Berlin "décadent" avant le massacre et du Pierrot lunaire qui piétinait l'astre grâce à Hergé!

Viande!

Depuis jules Verne, au moins, l'esprit "nature" empêche la vie, empêche la nouveauté, s'oppose à la poésie vraie, à, la,profondeur subtile, à l'avenir dès maintenant, au souvernir du passé vrai avec des célébrations éticelantes et flashy! L'amour en grand, technicolor, nostalgie du futur, prévoyance dun passé, baffe dans la gueule au désesoiur morose des apocalyptiques imbéciles et autes curés bio-écolos! L'art! l'ART! Viande, chair et sang!

Vive la modernité!

Ils nous ont tués,  redressons nous! Piétinons leurs plates-bandes au compost répugnant, propice aux fleurs de nave et aux sales amertumes! Oui, je préfère Apollinaire à José Bové! La vie à l'écoilogie, l'art à ce qui le tue: l'idée même de nature, si commode pour tuer! Vive la modernité! Ovide et Virgile! Pierre Albert-Birot! Demain!

Envoi.

A quand les camps? L'art devient muet. Pompier... Sauf, évidemment ce qu'on nous cache! Mais faut chercher, pas s complaire connement à ce que la pub nous vante!


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