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Jostein Gaarder - La Belle aux oranges

Par Clarac
Jostein Gaarder - La Belle aux oranges
Imaginez ...vous êtes un adolescent comme tant d'autres, entouré de mère, de votre beau-père et d'une petite-soeur . Votre père est décédé de maladie alors que vous aviez trois ans. Du jour au lendemain, on vous remet une lettre trouvée par hasard, écrite par votre père onze plus tôt et qui vous est destinée.
Vous vous enfermez dans votre chambre, vous ouvrez l'enveloppe et le premier des feuillets commence par "Es tu bien assis Georg?Il aies un peu important que tu aies une assise stable, parce que je vais maintenant te raconter une histoire haletante... "
Georg est surpris, étonné... son père lui "parle", lui raconte une très belle belle histoire d'amour qu'il a vécu avec la Belle aux oranges. Pas un récit linéaire mais une conversation entre un père qui se sait condamné et dans laquelle, il pose des questions à son fils ou lui demande son avis.
En une soirée, Georg va la lire, réfléchir aux question et y apporter ses propres réponses.
Ce livre m'a émue, touchée, chamboulée. Déjà, il y a la première histoire où la lettre se révèle comme un lien , une passerelle entre un père et son fils. Ce père qui avant de mourir prend la décision d'écrire à son fils. Des feuillets qui comportent des conseils pour apprécier, aimer la vie et des questions. Ce "dialogue "va permettre à Georg de se grandir, de se construire. Dans cette lettre, le père considère Georg d'égal.
Et puis, il y a l'histoire d'amour avec la Belle aux oranges racontée sous la forme d'un conte. Une histoire envoutante par sa beauté. D'ailleurs, comme Georg , je me suis demandée si son père ne fabulait pas. Mais non, c'est une histoire d'amour pour une femme, pour la vie et pour un fils que l'on s'apprête à quitter.
Une histoire où le ciel, l'oeil de l'univers le télescope Hubble ont un rôle...
J'ai fini cette lecture , cet hymne à la vie, la gorge serrée d'émotions...C'est un gros coup de coeur. L'écriture y très belle et remplie de messages dont un, celui que la vie nous éclaire par des signes inattendus remplis d'amour.
"Regarde le monde, Georg, regarde le monde avant d'avoir appris trop de physiques ou et de chimie."
"Ne viens pas me dire que la nature n'et pas un miracle. Ne viens pas me dire que le monde n'est pas un conte de fées. Celui qui ne l'a pas comprris ne le comprendra peut-être pas avant que le conte soit sur le point de le terminer. On dispose alors d'une dernière chances d'arracher ses oeillères, d'une dernière occasion de se frotter les yeux de stupéfaction, d'une dernière possibilité de s'abandonner à ce miracle dont on prend congé et que l'on va quitter".

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