Cette fois, il a compris. Ou plutôt on lui a fait comprendre. Trop de Sarkozy tue le Sarkozy. Aussi l'homme change sa stratégie. Les objectifs sont définis, les modes opératoires également.
L'idée est de créer le manque, de définir la rareté. Pas de vacances du pouvoir ou de politique de la chaise vide, non Sarkozy est bien là. La différence désormais c'est qu'il se cache.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/05/05/dans-la-perspective-de-2012-nicolas-sarkozy-fait-profil-bas_1346793_823448.html
Il sortira que pour les grandes occasions, celles qui fondent la légitimité d'un président: voyages officiels, cérémonie du souvenir,...Ainsi lorsque Clotilde Reis est arrivée libre sur le péron de l'Élysée, pas de Président de la république.
Cette stratégie de la rareté a deux finalités. La première est de rachetée la conduite du chef de l'État de tous ces dérapages passés. En le sortant moins, les conseillers ont sans doute justement crus que le président de la république éviteraient toutes les improvisations douteuses auxquelles il nous avait habitué jusqu'à présent.
La seconde est évidemment électoraliste. Il s'agit de préparer 2012 et de remonter dans les sondages pour redevenir le seul et unique candidat de la majorité plurielle. Loin de l'art d'être là, il s'agit de créer un sentiment de manque par la distance.
Mais ce changement radical d'attitude a aussi ses risques. Comment croire que le caractère de N.Sarkozy supportera cette mise aux bancs. Comment croire que le président puisse déléguer ou céder une partie de son pouvoir. Comment les français comprendront un homme qui s'affichait en première ligne et qui désormais joue à la princesse comme réfugié dans son donjon.
Une chose est sûre, ce qui se joue dans les 6 mois à venir du côté de Sarkozy comme des adversaires de son propre camps, conditionnera ou pas la présence du président de la république pour les élections présidentielles de 2012.
Commentaires Lien Texte
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble