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Comment Mémé est montée au ciel, par la Compagnie Caus'toujours

Publié le 24 mai 2010 par Onarretetout

commentm_m_Il y a un petit homme sur une grande scène sous un nuage d'oreillers. Mais les spectateurs ne vont pas fermer l'œil, nous serons captivés par les récits de Titus, de rêve en rêve, de nuit en nuit... Le marchand de rêves veut absolument placer un petit cauchemar dans la commande de l'enfant. Nous sommes du côté de l'enfant : prêts à appeler Maman ! ou Papa ! Car la nuit, l'enfant est seul avec ses rêves, il doit se débrouiller, et le seul moyen d'échapper aux monstres, c'est de se réveiller, mais les parents, même s'ils veulent rassurer, ne sont pas à la hauteur, il faut parfois, souvent, régler leur compte aux peurs tout seul. Le rêve, c'est aussi le moyen de visiter le monde de l'imagination, où naissent les désirs, où la mort est comme une danse, comme le vol d'un moustique...
Avec Titus et l'accordéon de Gérard Baraton (d'où sortent tous les sons du spectacle, sauf la voix du conteur), l'émotion le dispute au rire et j'ai vu le spectacle, à Villeparisis (Centre Culturel Jacques Prévert), dans une salle où 250 enfants d'école primaire ont été attentifs d'un bout à l'autre, quand on flottait dans les airs, et quand on s'enfonçait dans les sombres forêts.
Ces deux-là, déjà vus dans un autre spectacle, La Chose, savent faire apparaître, comme des magiciens, les mondes qu'ils portent dans leurs têtes, et qui s'épanouissent grâce aux lumières du théâtre.


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