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Les livres que je ne lirai pas

Par Mango
A la bibliothèque j’ai pu feuilleter longuement de nouveaux livres. J’ai pris le temps d'en lire les premières pages et de longs autres passages. Hasard. Ce sont des livres de femmes. Réalité: de l’égo, de l’égo, trop d’’égo.!  L’ensemble est décevant. Aucune ne m’a donné envie de  lire son livre jusqu’au bout.
  J’ai écarté :
Les livres que je ne lirai pasLéonore, toujours de Christine Angot :
Elle était encore inconnue lorsque,  pendant  vingt trois jours,  avec ce style saccadé, haché, très sec qu’on lui connaît,  elle a tenu un journal consacré à l’observation  quotidienne de Léonore, son bébé de huit mois. Le père pourtant présent est totalement exclu de cette relation. Elle dit ce qu’il ne faut pas dire et dissimule de terribles vérités. En me relisant, je trouve ce résumé très intéressant. Il donne envie de lire ce journal  La bonne surprise, c’est l’attendrissement de la mère envers son bébé, ses élans d’amour absolu ! Avec ce côté-là, je sympathise mais  la déception arrive très vite, me confirmant qu’il m’est impossible de lire un seul de ses livres jusqu’au bout. Je ressens la même irritation que lorsqu’elle passe à la télé.
Trop égocentrique, trop, trop, trop ! Je referme le livre sans remords !
Les livres que je ne lirai pasNos baisers sont des adieux de Nina Bouraoui : Elle, elle, elle ! Ici,  ce sont des souvenirs d’instants flash, reliés au sexe, au désir en général.,à l’art, à la jouissance.« C’est aussi un livre sur la liberté. La liberté d’aimer ou de ne plus aimer", « livre kaléidoscope, qui parvient, miraculeusement, à saisir l’instant. », « A chaque fois, je me demandais s’il était possible d’en faire le récit, s’il existait des mots, une narration du plaisir, ou si la jouissance échappait au langage parce qu’elle était un abandon de tout ».
Je n’ai pas supporté ! C’est trop décousu ! Je cherche des romans pas des confidences!
Les discours de la romancière et sur la romancière sont souvent plus réussis que les bribes de récits, comme ici 

Les livres que je ne lirai pas
C’est encore moi qui vous écris de Marie Billetdoux: 1,310 Kilo, 1482 pages
Ce livre-ci est très particulier bien que tourné également vers l’intime, le moi, le parcours de vie. Je le reprendrai sûrement un jour,  lorsque j’aurai plus de temps. Il pèse lourd. Il est gargantuesque. Plus de 1400 pages
C’est une somme, un pari fou d’une romancière dont j’ai aimé les livres : « Prends garde à la douceur des choses », « Mes nuits sont plus belles que vos jours ».
Elle reprend toute sa vie entre 1968 et 2008. Elle publie tout : les lettres qu’elle a écrites et celles qu’elle a reçues, ses carnets scolaires, ses échographies, ses pages de journal, ses demandes de subventions, les critiques bonnes ou mauvaises reçues.
Il faut être une super lectrice pour lire ce mastodonte !

Finalement mon choix s’est porté sur trois nouveautés seulement et deux plus anciens :
1) Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katherine Pancol
2) La marquise de Brinvilliers de Agnès Walch
3) D’espoir et de promesse de Françoise Bourdin
4) Seule Venise de Claudie Gallay
5) Maurice de E.M. Forster

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