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Roland-Garros, Fogiel vs Bartoli : Jeremy love Hewitt

Publié le 28 mai 2010 par Levestiaire @levestiaire_net

Luyat no stress sur la terrasse, Golovin au balconnet, Monfort avec Rufin et Sylvette, Mauresmo qui se coltine un mauvais stagiaire avec un cheveu sur la langue : tout le monde est à sa place.

c-fou

Nicolas Mahut avait donné rendez-vous aux médias à l’issue de son premier tour: une victoire disait-il. De quoi foutre un nouveau coup aux places boursières du monde entier qui avaient tout envisagé sauf ça. Vérification faite, nous n’avons pas affaire à un mythomane. Thierry Champion était même là pour assister au triomphe avec une pointe de jalousie: lui aussi aurait aimé réussir à passer un tour avant ses 29 ans. Le sympathique et disponible Nicolas l’était presque autant lorsque son sourire de Kevin Bacon s’est figé au deuxième tour au moment de s’adresser à un ramasseur de balles  récalcitrant: « J’ai un coup à jouer » affirmait-il avant la rencontre. Le service probablement, mais ça pourrait ne pas suffire à chaque fois (6-1, 3-6, 7-6,6-4)

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A l’origine nous devions rencontrer Marion Bartoli. Malheureusement le maître d’hotel ne mit pas assez de lait pour couvrir ses cheerios miel amandes, du coup elle a tout dégueulé sur Rezai. Peut-être lui reproche-t-elle d’avoir volé son certificat autorisant à ne taper que des demi-volées, mettre des mines des deux côtés et servir comme une mule.  Ou même pourquoi pas  d’être meilleure et plus jolie.
Gaël Monfils aurait pu aussi avoir le droit de jouer le troisième tour mais il a été victime du syndrome Patrice Dominguez. Ce phénomène qui transforme les gros nuls en joueurs top niveau, manque de chance, il se manifeste toujours face à des joueurs Français. Ainsi Vliegen l’avait utilisé contre Gasquet, Brands s’en est servi en début de match contre Tsonga, au point qu’au bout de 2 jeux Dominguez le comparait déjà à Soderling, et hier soir c’est Fognini qui a activé le système pour conclure face à Monfils.  Chardy aurait aimé avoir cette excuse: «A 5-5, je fais un mauvais jeu de service … J’ai senti un petit vent de panique et Hewitt a su en profiter. Sur le central, le coup de panique défile très vite. » Pas mieux, le Vestiaire va  avoir du mal à lutter.

Quel est le point commun entre Jim Courier et Cédric Pioline ? Pas le nombre de Grand Chelem gagné, mais la reconversion : les deux interrogent les vainqueurs de grands matches sur de grands courts de Grand Chelem en anglais sans traduire au public. Heureusement, tous les spectateurs de Roland Garros parlent anglais.


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