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Critique : When in Rome (par Jango)

Par Jango
Touchstone Pictures

Synopsis :

Une agent immobilier mène une vie professionnelle réussie mais a du mal à vivre une relation amoureuse durable. Lorsque sa jeune soeur part se marier à Rome sur un coup de tête, elle prend un vol pour la capitale italienne et, arrivée sur place, récupère des pièces trouvées au fond d'une célèbre fontaine de l'amour. De retour aux Etats-Unis, elle se rend compte qu'une multitude de soupirants l'attendent...
Kristen Bell et Josh Duhamel. Touchstone PicturesKristen Bell et Josh Duhamel. Touchstone PicturesKristen Bell et Dax Shepard. Touchstone Pictures
Critique :
Mark Steven Johnson a encore sévi. Après avoir saccagé deux franchises de deux super-héros, Daredevil puis Ghost Rider, ce réalisateur peu talentueux tourne le volant et s’oriente vers la comédie romantique, style qui au regard de ces précédents films était peut-être la meilleure chose à faire. On y a cru un moment mais…raté. When In Rome, sans être aussi catastrophique que les « œuvres » précitées, reste un film bien pauvre, tant sur l’humour qui se dégage des situations que sur le scénario en lui-même.
Pourtant, il faut reconnaitre que le début ne démarrait pas forcément mal. Les spectateurs sont assez rapidement mis dans le vif du sujet en compagnie de Kristen Bell, jeune trentenaire désabusée par l’amour et préférant le travail à la vie en couple. Le rythme est soutenu, les gags potaches présents et la décontraction volontaire de la mise en scène plutôt salvatrice.
Tout commence à se gâter lorsque notre jeune héroïne se rendra au mariage de sa sœur en Italie. Là, elle y rencontrera Josh Duhamel, témoin du mari et évidemment, ils vont mutuellement se taper dans l’œil. Suite à une confusion, Kristen Bell va penser que Josh Duhamel est en fait déjà marié…mince. Dolution, allé péter une durite dans la fontaine en face du mariage et voler quelques pièces que les passants avaient jetées par là. Erreurrr ! Car qui vole les pièces deviendra immédiatement la cible amoureuse des hommes les ayants jeté.
Jon Heder et Kristen Bell. Touchstone PicturesTouchstone Pictures
Le cadre est posé. Un mix de comédie et de fantastique pas cher, propice à nous offrir quelques blagues éculées, saupoudré évidemment d’eau de rose bien américaine. En comparaison avec les comédies romantiques que j’ai pu voir dernièrement, notamment (500) jours ensemble qui pour moi reste l’une des plus belle surprise 2009, When In Rome fait office de tâche commerciale ni fait ni à faire, sur-jouée de tous les bords et absolument pas attachante. On n’y rit presque pas et l’on se demandera encore une fois comment la charmante Kristen Bell a pu se retrouver dans une telle erreur. Cette actrice pourtant éminemment mignonne et sympathique semble depuis quelques années attachée aux rôles un peu nazes (hormis bien sûr le génial Fanboys), un gâchis certains qui me fait un peu plus mal de films en films.
Au final, cette comédie sous couvert de quelques idées intéressantes s’avère Américaine et traditionnelle au possible. La jeune femme qui souhaite rester célibataire finira pas tomber désespérément amoureuse d’un homme et, évidemment, à se marier dans la plus pure tradition.
Bref, c’est à peu près tout sauf nouveau…

 

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