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Darkman, le mythe du fantôme de l'opéra

Publié le 02 juin 2010 par Olivier Walmacq

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L'histoire: Peyton Westlake, gênéticien, vient de réaliser la synthèse des cellules de la peau. Mais sa femme cache un document douteux dans son laboratoire, accusant Louis Stryker. Ce dernier envoie des tueurs pour récupérer son bien. Laissé pour mort, et atrocement défiguré, Westlake parvient à recomposer son visage pendant une heure. Il va se venger de ceux qui ont détruit sa vie.

Attention, il ne s'agit pas d'une chronique de Darkman, le film ayant déjà été évoqué sur ce blog. Non, il s'agit plutôt ici de réfléchir sur son héros principal, Darkman, une sorte de nouvelle figure du fantôme de l'opéra. A la base, Darkman est un être humain à part entière.
Il s'agit d'un brillant généticien (Peyton Westlake) qui travaille sur la reconstitution de la peau humaine. Mais un gangster véreux s'attaque à son laboratoire.

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Ce qui donnera lieu à une séquence assez violente durant laquelle Peyton Westlake est brûlé, défiguré et projeté par l'explosion du bâtiment.
Il survit miraculeusement à cette tragédie mais devient un phénomène de foire. Désormais, Peyton Westlake est mort. Darkman est né.
On retrouve ici le mythe du Fantôme de l'opéra. Nul doute que ce film d'épouvante a inspiré Sam Raimi pour créer ce personnage désespéré, condamné à vivre dans la solitude.

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Une solitude pesante... Défiguré, Darkman  vit désormais dans l'ombre. Il vit donc caché aux yeux de tous.
Il habite dans les égoûts et ne compte aucun ami.
Pourtant, le nouveau justicier, qui compte bien se venger de ceux qui ont détruit sa vie, a pour but de trouver la formule qui lui permettrait de retrouver un visage.

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Certes, son génie scientifique lui permet d'imiter les visages qu'il veut, de prendre l'apparence de ses ennemis. Un atout qu'il va largement utiliser pour tromper le bad guy de service, un certain Louis Stryker. Malheureusement, son nouveau visage n'est pas éternel.
La formule lui permet toutefois de revoir son ancienne fiancée. Sam Raimi se permet tous les excès en explorant la psychologie de son personnage à travers une séquence se déroulant dans une foire.

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Car Darkman n'a rien d'un super héros ordinaire. Tout comme le fantôme de l'opéra, Darkman est habité par le mal. Il n'hésite pas à tuer ses ennemis.
Ensuite, sa psychologie dépend également de ses influx nerveux. Le toucher au niveau de ses nerfs peut se révéler extrêmement dangereux et produire une colère meurtrière.
D'ailleurs, sa fiancée ne le reconnaît plus. Darkman comprend alors qu'il ne pourra jamais redevenir l'homme qu'il était avant.

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C'est donc un super héros torturé, replié sur lui-même mais qui choisit alors de rendre la justice à sa façon. C'est également un freaks, un monstre sorti tout droit de l'opéra, condamné à vivre une vie de solitude. Il n'a donc plus d'identité et peut surgir de nulle part.
D'ailleurs, la fin du film se terminera sur cette phrase, qui résume parfaitement l'essence même de ce super héros issu des ténèbres: "je suis tout le monde et personne, je suis partout et nulle part. Appelez-moi Darkman".

Eelsoliver


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