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Compte-rendu de la vente de l'Atelier Silier, suite et fin

Par Hugues
Amis Bibliophiles bonsoir,Après en avoir tant parlé, il est normal d'aller jusqu'au bout et de vous livrer les dernières informations sur la vente elle même, où le Blog du Bibliophile avait dépêché un envoyé spécial.Compte-rendu de la vente de l'Atelier Silier, suite et finPas de chance pour ceux que l'habitude avaient conduits à Drouot, puisque cette vente prestigieuse se déroulait Avenue Montaigne, l'annexe prestigieuse de l'hôtel des ventes.Moquette profonde, écrans, convertisseur de monnaie, et près de 200 sièges attendaient les amateurs qui se bousculèrent pour avoir le privilège de faire face à la douzaine de personnes appartenant à l'étude et à M. de Coligny.Le rythme de la vente fut très lent: 150 lots seulement après plus de deux heures de vente, quand nos amis belges ou allemands écoulent 120 lots à l'heure (mais est-ce bien raisonnable). L'assemblée est faite de bibliophiles, d'amateurs divers, de libraires (respects appuyés à Mme Lamort et M. Galantaris) et de journalistes qui filment ou photographient l'événement.Des ecnhères, je ne vous dirai pas grand chose, si ce n'est qu'une nouvelle fois, les écarts furent importants entre les estimations et les résultats, et ce dans les deux sens... Ainsi si les fers de l'Empereur (131 et 132 notamment) étaient curieusement estimés pour le premier à 400 euros et pour le second à 20000 euros, ils finirent tous deux dans les mains du même amateur, pour respectivement 9000 et 25000 euros; suscitant d'ailleurs de nombreux commentaires dans la salle.Compte-rendu de la vente de l'Atelier Silier, suite et finDe nombreux lots furent préemptés, que ce soit par la bibliothèque de Lunel, celle du Mans, la BNF ou les Archives Nationales, Parmi les lots les plus attendus figuraient le matériel de l'atelier proprement dit, dont la fameuse presse à balancier offerte par Charles X.... et ce fut semble-t-il une déception pour le commissaire-priseur puisque la presse à étoile se vendit pour 36000 euros (estimation: 40 - 80000 euros) et la presse à balancier pour 65000 euros, une somme certes, mais elle était estimée à 70 - 100000 euros. Le fût à rogner connut la même infortune et fut vendu en dessous de l'estimation.Dès lors, mais c'est sans doute une analyse personnelle, il m'a semblé que le CP faisait durer le plaisir sur chaque lot afin de compenser ce manque à gagner important, d'où un important retard, comme je l'ai déjà évoqué.Las, contrairement à mes projets, je n'ai pu acquérir les fers de la Pompadour, que j'avais prévus d'employer à dorer tous mes maroquins (surtout les 19ème). Ils partirent respectivement pour 2000 euros (lot 138, est. 200/300 euros......), et 2800 euros (lot 139, est. 100/200 euros). Je suis de ces gogos qu'on attire avec des estimations faibles, voyez-vous. Je m'y laisse encore prendre.Au final? Un bon moment, un peu lent, mais voir défiler ces fers c'est voir défiler une partie de l'histoire de la reliure, en particulier les fers qui n'étaient point aux armes (cathédrales, fleurons, etc.). Pour tous ceux qui étaient présents, un lot de consolation cependant, et non des moindres, puisque vous pouviez repartir avec un catalogue fort joliment fait pour rien.HEn exclusivité, deux photos de la vente, comme si vous y étiez.

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