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Primavera Sound #10, jour 2 : dix mots pour le dire

Publié le 04 juin 2010 par Mikatxu @crystalfrontier
Primavera Sound #10, jour 2 : dix mots pour le direDeuxième jour au Primavera (premier jour ici), après une nuit forcément trop courte, mais agréablement fraîche. Evidemment, on zappe l'étape petit déjeuner, programmé à l'heure pas très espagnole de... 8 à 10h. Repas succinct, dans un resto où on entend parler toutes les langues sauf le castillan, puis mise en route...
- Citation :
"Je suis le missionnaire du chewing-gum".
- Auditorium :
Avec ce deuxième jour, c'était aussi l'ouverture de l'Auditorium, le théâtre magnifique qui accueille certains concerts dans un cadre plus "intime". L'entrée en matière s'est faite sur le bluffant Owen Pallett, virtuose avec son violon et son complice, qui a empilé les boucles en chantant de sa voix aérienne. c'était entre pop et classique, et c'étaient de grandes chansons : en un mot, superbe ! La prestation de Hope Sandoval & the Warm Intentions ne fut pas moins superbe, sauf que la froideur des mélodies et de l'ex-chanteuse de Mazzy Star a un peu joué son rôle d'anesthésiant sur la salle, malgré une tension bien réelle.
- Embouteillages :
La venue de Low, qui jouait "The Great Destroyer" en intégralité a déclenché une attente folle devant les guichets pour prendre ses billets de réservation et aussi devant l'auditorium. Les déçus ont pu se rabattre sur The New Pornographers, emmenés par AC Newman et toujours bien catchy, pop dynamique et en tout cas bien contents d'être là.
- Surprise :
En allant sous la scène Pitchfork, juste après les Canadiens sus-nommés, Best Coast jouait. Et c'était pas mal, entre garage psychédélique au féminin et shoegaze, mais aussi avec des effluves de pop à pleurer, comme Camera Obscura.
- Cuillère :
Spoon, je ne connaissais pas. Mais c'était franchement pas mal, et j'étais de plus en plus convaincu au fil du concert, quand même programmé sur la grande scène.
- Mention :
Très bien pour Beach House, auteur du sublime "Teen Dream" cette année, et qui s'en est brillamment tiré pour restituer la rêverie de leurs chansons, les arrangements délicats et cette douceur qui finalement, dans l'herbe allongé, avait un côté enivrant.
- Restauration :
Vous avez le choix, il faut aimer payer, et ce n'est pas toujours bien bon. A moins d'avoir le karma de Ju, qui a vu se matérialiser dans ses mains bière et frites, vous mangerez donc pour cher, gras, en pas longtemps. Mais le site est étonnamment propre, même à une heure avancée de la nuit !
- Problèmes :
Wilco a rencontré des probèmes de son au début de son set, chose somme toute logique quand on voit la rapidité des changements de plateau.
- Classe :
Passé ces petits problèmes de son, Wilco a déroulé un set mené de main de maître, avec un Jeff Tweedy très charismatique en frontman. Du classique pour le groupe, mais quelle interprétation quand même, c'est élégant mais rageur, roots mais moderne, les chansons sont toutes plus impeccables les unes que les autres.
- Dur :
Comme le son de Shellac, forcément très bons une fois de plus, mais aussi comme l'accès à la grande scène pour Pixies, complètement prise d'assaut (même la pelouse était squattée), et enfin, dur comme résister au sommeil malgré la présence de Yeasayer. Pour ces derniers, ce sera une prochaine fois, sur les notes de "2080", qui nous accompagne vers la sortie, la navette puis en bout de course l'auberge...

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