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Iron Butterfly #2-Ball-1969

Publié le 05 juin 2010 par Numfar
Iron Butterfly #2-Ball-1969

Iron Butterfly #2 :

Doug Ingle : chant, claviers

Ron Bushy : batterie

Erik Braunn : chant, guitare

Lee Dorman : basse

Février 1969, sortie du troisième album : “Ball” (#3 US), produit par Jim Hilton.

In the time of our lives (Ingle-Bushy)

Soul experience (Ingle-Bushy-Braunn-Dorman)

Lonely boy (Ingle)

Real fright (Ingle-Bushy-Braunn)

In the crowds (Ingle-Dorman)

It must be love (Ingle)

Her favorite style (Ingle)

Filled with fear (Ingle)

Belda-beast (Braunn)

Un album que j’ai encore plus de mal à écouter que le précédent, encore une fois à cause de la voix caverneuse presque gothique de Doug Ingle qui dessert les compositions (ses vibratos insupportables sur “Lonely boy”).

Mais ce n’est que mon opinion bien sûr.

Un album qui montera plus haut et plus vite dans les hit parades que le précédent, mais qui redescendra beaucoup plus vite, et n’atteindra pas, loin de là, les ventes de l’album précédent.

En bref, si cet album est un succès, c’est aussi paradoxalement un échec, si on le compare à “In-A-Gadda-Da-Vida”.

L’étoile du papillon de fer semble pâlir à vue d’oeil.

La nouvelle tournée commence mal avec un petit groupe d’anglais, Led Zeppelin, qui leur vole rapidement la vedette.

Les fans ensuite ne se bousculent pas pour acheter les singles :

“In the time of our lives” (#96 US) & “It must be love” (#75 US).

En mai 1969, le groupe enregistre son futur album live.

Le pire est atteint lors du festival de Woodstock où Iron Butterfly doit jouer.

A peine débarqué, le groupe est bloqué à l’aéroport.

Leur manager téléphone aux organisateurs du festival pour exiger qu’un hélicoptère vienne les chercher, qu’ils soient payés directement après le concert et ramené à l’aéroport de la même manière.

Bien évidemment, les organisateurs du festival avaient autres choses à faire que de s’occuper des délires démesurés d’un groupe qui avait pris la grosse tête.

C’est ainsi qu’Iron Butterfly rata le festival du siècle et il est certain, vu le succès du festival, mais surtout des disques et du film dans les années qui suivirent, que leur carrière aurait évolué différemment si le groupe y avait participé.

En novembre 1969, nouveau single : "I can't help but deceive you little girl (Ingle)-To be alone (Ingle-Edmonson)" sans aucun succès.

Peu après, le jeune Erik Braunn (il a 18 ans à peine) se fâche avec le reste du groupe et quitte Iron Butterfly.

© Pascal Schlaefli


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