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Un coach ? On s'en passe très bien, merci...

Publié le 05 juin 2010 par Fousdetheatre.com @FousdeTheatre
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Dans un grand décor très laid représentant un grand bureau très laid (ça tombe bien, me direz-vous, m'enfin là...) trois comédiens, dont Thierry Beccaro qui serait plutôt la seule bonne surprise de la soirée tant ses progrès sont à noter depuis "Boeing-Boeing", échouent dans leur tentative de sauver un texte bâclé, d'une médiocrité totale, peu aidés, il faut bien le dire, par une mise en scène que l'on peine à qualifier d'approximative, inexistante étant plus exacte.

Je n'avais rien vu ni lu de l'oeuvre de Pierre-Olivier Scotto depuis "Le Mal De Mère" et "Le Ciel Est Egoiste". S'il n'y avait pas de quoi crier au génie, du moins ces pièces étaient-elles de bonne tenue, toutes deux portées il est vrai par la brillante Tsilla Chelton. On a du mal à comprendre le fossé qualitatif qui sépare ces deux pièces de "Coach", à la structure bancale, aux scènes ratées, aux dialogues pauvrets et peu inspirés.

Nous passerons rapidement sur les lumières improbables, les changements de costume qui se terminent sur scène (eh oui, Thierry se renculotte sous nos yeux ébahis !!), les entrées manquées, ou encore l'ombre régulière du régisseur qui passe derrière le décor dont le spectateur profite sans lassitude... Vous l'aurez compris, nous sommes ici dans l'amateurisme le plus complet.

Bref, le genre de spectacle auquel a droit, normalement, uniquement la province (la pauvre !) et dont on se demande par quel miracle il est arrivé dans la capitale ! J'aimerais enfin rappeler que faire dans le populaire n'a jamais empêché de faire dans la qualité...

Ce coup-ci, Thierry Beccaro aura malheureusement pioché une boule noire.

Ooooh !  Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! (à chanter aidé du jingle de Motus ci-dessous)



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