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Camelia Jordana : finalement, c'est pas si mal !

Publié le 05 juin 2010 par Sof76

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Cela pourrait s'apparenter - euphémisme - à du matraquage. Du matin au soir, à la télé ou la radio, cette ritournelle. "Non, non, non, je ne veux pas prendre l'air..." A la longue, ça en deviendrait presque pénible. Problème : même quand la chanson ne passe nulle part, elle continue à tourner dans la tête. Bizarrement, cette omniprésence subie n'a pas eu sur moi l'effet de rejet habituel.

 
Et un beau jour de la semaine dernière, ma belle-soeur a débarqué à la maison en m'offrant l'album. Il ne restait plus qu'à l'écouter...

Il faut bien le reconnaître, cette jeune Camelia Jordana possède une voix particulière qui peut irriter les oreilles de certains. Pas les miennes, tant mieux (oui je suis égoïste sur ce coup-là).


L'album s'ouvre sur l'inévitable Non, non, non qu'on ne présente plus. Mais il recèle d'autres morceaux non dénués d'intérêt, dans différents styles.

Alors oui, comme l'évoquent certains consommateurs sur un site de e-commerce bien connu, les paroles sont parfois un peu légères. Encore heureux qu'à son âge, la demoiselle ne s'épanche pas pendant des heures sur la Contribution à la conception des aphasies de Freud ou sur la reproduction du poulpe dans les mers de l'Afrique Sub-saharienne ! Ce serait quand même déstabilisant...

Pour un premier album, c'est une réussite.

A retenir en premier ? Little Monsters, seul titre en anglais. Enjoué et dynamique, il s'écoute avec plaisir. Même constat pour Calamity Jane, dans un univers quelque peu différent mais sympa. J'étais une fille, très marqué sixties, me fait penser à une version moderne de "Tous les garçons et les filles" de Françoise Hardy. L'intro de La vie en solitaire m'évoque un peu Souchon (oui je fais des parrallèles un peu bizarres parfois). Manhattan ? Décidément, New York et la musique, un couple indissociable ! La jeunette révélée par la Nouvelle Star en 2009 en décline un titre attrayant. Lettera, un piano-voix presque émouvant pour une histoire qui sent le vécu. Pour fini, Le mois d'août (à Paris) permet de refermer l'album sur une note rythmiquement fraîche... qui donne envie d'appuyer sur repeat. Damned ! Je me suis fait avoir !

Tracklist

Non Non Non (Ecouter Barbara) / Moi c'est / Calamity Jane / Tombée de haut / Little Monsters / Diva / J'étais une fille / La vie en solitaire / Je pars / Manhattan / Mens moi / Lettera / Le mois d'août


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