Magazine Cinéma

2012

Publié le 09 juin 2010 par Olivier Walmacq

Sony Pictures Releasing France

Genre: non vous ne mourrez pas en 2012.

Durée: 2h40.

Année: 2009.

L'histoire:2009. Un chercheur américain découvre une source qui boue en Inde; ainsi que des radiations énormes du Soleil. 2010. Il prévient le gouvernement et des peintures du Louvres sont conservées en Suisse. 2012. Ben c'est la fin du monde, il y a des morts et les côtes se renversent...

La critique de Borat

Roland Emmerich a fait s'affronter Van Damme et Lundgren dans Universal Soldier; ouvert la porte des étoiles dans Stargate; a fait buter de l'alien avec de la propagande dans Independence Day; fait un test de grossesse dans Godzilla (ça me reste encore là!); inonder et geler New York dans Le jour d'après; et nous souler avec son aventure préhistorique 10000. Maintenant il veut complètement nous exterminer avec 2012, basé sur les théories mayas.

Et le coco n'y va pas de main morte: il plonge la Californie dans la mer et bute Schwarzy pour l'occasion(non je ne rigole absolument pas), fait basculer des immeubles, des autoroutes, tue des milliards de personnes, innonde les montagnes, fait péter un volcan, râse la Maison Blanche avec le porte avion JFK, porté par une énorme vague, fait couler un bateau façon Poséidon... Je pourrais vous en raconter plein comme ça mais je ne vois pas l'utilité.

On devrait même enfermer Emmerich pour crime contre l'humanité! Bon, je déconne un peu mais quelle connerie! C'est clair que le bonhomme délivre la marchandise mais il n'y a pas de fond.
Ce n'est qu'un produit de destruction massive.
Mais que peut-on attendre d'un bonhomme capable de signer un film tel que Godzilla ? De plus,il nous rajoute du patho et tout le toutim et se montre involontairement drôle.

Rien que la course poursuite est hilarante comme jamais. Schwarzy se prend le plafond en plein discours(rappelons que c'est the gouvernator of California), Peet et sa famille se cachent sous la table, Cusack débarque et leur dit de sortir vite fait.
Ils entrent dans la limousines, les baraques s'effondrent; la Porsche tombe dans le ravin (merde!); ils se barrent en vitesse ;l'autre dit à Cusack de prendre l'autoroute alors qu'elle s'effondre juste devant; se paye un immeuble; arrive devant un avion mais le pilote est mort; le mari de Peet s'improvise pilote et comme par hasard et ne se paye aucun immeuble. Franchement, c'est à se bidonner tellement c'est con.

Et puis le réalisateur est toujours aussi patriotique. Comme par hasard,l e président se sacrifie pour son peuple (ah que c'est beau!); le conseiller est toujours un connard (c'était déjà le cas dans Independence day et dans Le jour d'après) ;le gentil chercheur veut sauver le monde (Jeff Goodlum, Matthew Broderick et Dennis Quaid dans ses précédents films)... C'est toujours la même chose et ça commence à bien faire.

En tous cas, 2012 confirme une chose: Roland Emmerich est définitivement irrécupérable.

Note:4/20

la critique de Eelsoliver:

Roland Emmerich poursuit son oeuvre de la fin du monde avec 2012. Avec le Jour d'Après, le réalisateur avait montré quelques idées intéressantes.
Aussi, on était en droit d'attendre autre chose qu'un film tenant uniquement sur des effets visuels et des effets spéciaux époustouflants.
De ce côté-là, rien à redire. 2012 délivre largement la marchandise et le spectacle.

Pour cette raison, impossible, à mon avis, de démonter totalement le film... Même si je rejoins quelques arguments avancés par notre ami Borat.
Pour autant, difficile de fermer les yeux sur les nombreux défauts du film. Encore une fois, Roland Emmerich signe un film très américain, sur fond de propagande.

Mais on connaît le cinéaste pour ses élucubrations propagandistes... Independence Day oblige... Toutefois, 2012 n'atteint pas forcément la même nanardise (que l'on espère involontaire).
Certes, certains avanceront qu'il s'agit d'un film à grand spectacle et qu'il ne faut pas en attendre grand chose. Malgré tout, on peut regretter une certaine indigence sur un sujet (la fin du monde) qui mérite un minimum de réflexion.

Le concept permettant largement de proposer à la fois un divertissement et une certaine intelligence dans le scénario. Personnages hyper caricaturaux, éloge de la famille américaine, la fin du monde nous est présentée sans que le cinéaste ne se soucie des enjeux politiques, idéologiques et religieux.
C'est la fin du monde. Point barre.
A partir de là, seul le spectacle est au rendez-vous.

Pour autant, difficile de ne pas esquisser quelques sourires devant l'héroïsme affiché par des personnages sans saveur. Le bon, le gentil, le lâche, l'impuissant...
Tous ces traits sont évoqués à travers des protagonistes peu attachants et en fuite face à des événements qu'ils ne maîtrisent pas.
Sans compter certaines séquences ridicules: Emmerich et son amour pour les chiens qu'il avait déjà affiché dans le même Independence Day.
Décidemment, c'est contagieux...

Note: 08/20


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