L'écrivain mystère : frédéric dard

Nous voici à la fin du jeu concours sur l'écrivain mystère.

Oui, il s'agit bien de

FRÉDÉRIC DARD

Dix personnes ont justement répondu à la question de pré-sélection, mais seulement cinq ont soumis leurs réponses au questionnaire.

Je vais maintenant vous en dévoiler les solutions.

I - Frédéric Dard est né à ... JALLIEU.
À l'origine, Jallieu était une paroisse de Bourgoin qui a profité de la révolution pour quitter le giron de la ville et s'organiser en faubourgs industriels.
C'est le 1er janvier 1967 que les deux communes fusionnent et forment la ville de BOURGOIN JALLIEU.
Frédéric Dard est donc né pendant l'époque de la séparation, à Jallieu.

II - Il a aussi écrit sous le pseudonyme de FRÉDÉRIC CHARLES. Il a ainsi utilisé son deuxième prénom. Gageons que le pseudo SAN ANTONIO est emprunté à son troisième prénom : Antoine.
Sous le pseudonyme de Frédéric Charles, il a publié : La maison de l’horreur, Vengeance, L’agence S.O.S, N’ouvrez pas ce cercueil, La grande friture, La main morte, L’horrible Mr Smith, Dernière mission, La mort est leur affaire, La personne en question, Brigade de la peur, Les figurants de la peur,  L’image de la mort, La mort en laisse.

III - Il a eu 3 enfants : Patrice, né en 1944 et Élizabeth, née en 1948 de son union avec Odette Demaisin. Puis Joséphine, née en 1970, de son mariage avec Françoise de Caro.
Joséphine fut victime d'un enlèvement, en 1983. Et rendue à ses parents, contre une rançon de 2 millions de francs suisses.
En réalité, Frédéric Dard a eu 4 enfants, puisqu'avec sa deuxième épouse, ils adoptent un jeune Tunisien, Abdel.

IV - Son père fut d'abord ouvrier de la société Dietrich. Puis il fonda une entreprise de chauffage central, qui ne résista pas au crack boursier de 1929. Il fit faillite et c'est sous les yeux du jeune Frédéric que seront vendus à l'encan, sur le trottoir, tous ses biens.

V - Il a fait ses études à Lyon, à l'école La Martinière, où il est surtout repéré pour ses talents en rédaction.

VI - Il est embauché, en 1938, comme stagiaire aux Éditions Lugdunum (associé au journal Le Mois à Lyon) en qualité de collecteur de fonds. il s'occupera de collecter les sommes en paiement des encarts publicitaires, avant de commencer à écrire ses premières lignes.

VII - Frédéric Dard est décédé à BONNEFONTAINE (aujourd'hui commune du Mouret), en Suisse, où il résidait avec sa deuxième épouse. Il est enterré à SAINT CHEF, dans le Nord-Ouest de l'Isère.

VIII - Lorsque l'on vous parle de l'un de ses héros, vous pensez immédiatement à ALEXANDRE-BENOÎT, natif de Saint Locdu-Le-Vieux, en Normandie, fils Francine et Céleste-Anatole Bérurier. Frédéric Dard, alias SAN ANTONIO, l'affubla de nombreux sobriquets, parmi lesquels : « Béru », « Le Gros », « Le Gravos», « Grobide », « Le Maousse », « L'Hénaurme », « L'Ignoble », « Queue-d'Âne », « Béruroche », « Le Terrible », « Sancho Pança », « L'Obèse », « Don Quichotte de la Mange », « L'Attila des Comptoirs », « Big Man », « Le Brutal », « Gras du Bide », « Le Jovial », « Le Magistral », « L'Hostile », « L'Ogre de Barbarie », « Le Tank », « Le Taureau de la Rousse », « Le Répugnant », « La Biquette », « Dear Béru », « Le Cyclone », « La Baleine Blanche », « Grasse Majesté », « Le Gros Biquet », « L'Enflure », « Fesses de Singe », « Le Dévasté », « Le Malotru », « La Torpille Humaine », « Papouf », « Le Poids-Lourd », « Le Molosse », « La Tarte à la Crème », « Le Relaxe », « La Vedette d'Olida on Ice », « Le Soupeur Man », « Le Président de la Raie Biblique », « Le Mammouth de Banlieue », « Mister Big Paf », « L'Abominable Homme des Œufs à la Neige », « Sa Plantureuse Idiotie »...
Savez-vous que Bérurier a VRAIMENT existé ? Le petit Frédéric, encore à Jallieu, avait remarqué un homme, unijambiste, qui prenait un bain de ... pieds, sur le trottoir, devant l'entreprise de son père. Cet homme se nommait Monsieur Bérurier...

IX - Frédéric Dard a écrit sous SEIZE PSEUDONYMES (les seuls qu'il ait reconnu lui-même) : San Antonio, bien sûr, mais aussi : Frédéric Antony, Max Beeting, Maxel Beeting, William Blessings, Frédéric Charles, Léopold Da Serra, Antonio Giulotti, Verne Goody, Kill Him, Kaput, Cornel Milk, L'Ange Noir, Well Norton, F.D Ricard, Sydeney.
Il a aussi prêté sa plume à André Berthomieu et M.G Prêtre, écrivains en mal d'inspiration.

X - Il a écrit son premier livre, LA PEUCHÈRE, en 1940. Il avait 17 ans. "J'ai rédigé cette longue nouvelle à dix-sept ans - c'est demander beaucoup d'indulgence au lecteur.

Je la dédie à mon père, qui fut mon premier public, et puisse-t-il cueillir simultanément dans ces âges les derniers balbutiements de l'enfant et les premières paroles de l'homme.", écrit Frédéric Dard en préface.
Cette nouvelle a été d'abord publiée en feuilleton dans L'An 40, revue lyonnaise. Elle fut ensuite éditée à compte d'auteur aux éditions Lugdunum avec une préface prémonitoire du célèbre auteur lyonnais de romans populaires, Max-André Dazergues. Elle n'a jamais été rééditée depuis lors.

La Peuchère est le surnom donné à une mère provençale dévote qui habite un village de Maurienne et chez qui le personnage principal, Pierre, enfant de la banlieue lyonnaise, est expédié en pension pour se refaire une santé.

Il a écrit son premier policier en 1949 : RÉGLEZ-LUI SON COMPTE. sous de pseudonyme de KILL HIM. Ce roman est le PREMIER SAN ANTONIO.

XI - Il n'a pas écrit "VIE À JOUER", mais VIE À LOUER, en 1941.