Comment résister aux conseils d'EMMYNE ? Comment rédiger, après elle, un billet ? Elle sait si bien dire !
Ce conte, tendre et doux, nous emmène au pays des matriochkas ; Olga est la plus petite d'entre elles. Elle se cache dans Irina, qui s'emboîte dans Ivanka, qui se cache dans Natalia, elle-même dissimulée dans Natacha. Cinq petites poupées russes, inséparables.
Mais Olga ne comprend pas pourquoi elle ne peut pas, elle aussi, abriter l'une de ses sœurs. Alors, elle part en quête d'une réponse...
D'abord, elle rencontre Sacha, le marchand de souvenirs, qui l'envoie questionner Babouchka, la décoratrice, qui lui conseille d'aller voir Dimitri, le menuisier, qui la guide vers Igor, le bûcheron, qui l'invite à interpeller le grand tilleul.
C'est cet "arbre-vie" qui va lui la renseigner sur sa naissance et lui expliquer qu'elle est le cœur de la vie, puisqu'elle provient elle-même de son propre cœur.
Ce conte veut parler de "la différence". Je le ressens aussi comme une parabole sur "la maternité". Olga est la seule des matriochkas à ne pas pouvoir porter un être semblable à elle. Elle croit qu'elle ne peut abriter une autre vie, alors qu'elle est la vie même, celle du cœur de l'arbre.
Cinq rencontres qui vont faire grandir Olga, qui vont l'aider à comprendre. Cinq rencontres, comme les cinq poupées, chacune porteuse de vérité.
En lisant ce merveilleux petit conte, j'ai pensé à Gaïa, la "Terre-Mère" de la mythologie grecque...
À lire, à dire, à conter, à partager...
sans modération !
que j'inscris au challenge de Hérisson