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Tag limonade

Par Tinusia

tag_limonadeTaguée par Ankya... Merci, merci !!!

"Me voici dans de beaux draps"
, selon ce que cette expression languedocienne veut dire. Et le Languedoc, ça me connaît puisque c'est précisément dans cette région que j'ai fourbi mes armes adolescentes !

Il me faut donc vous parler de moi, avant d'offrir un verre de ce délicieux breuvage à quelques une de mes complices de la blogolecture.

Signe particulier ?

Je suis une passionnée et pas seulement de lecture ! Passionnée tout court ! de cuisine, de photo, d'écriture, de pédagogie, de nature... la liste est loin d'être exhaustive. Quand je m'embarque dans une idée, je m'en délecte et y mets toute mon énergie pour la mener à bien. Il en est pour penser que je suis une hyper-active... mais ça n'engage qu'eux ;)

Mauvais souvenir ?

Le dernier en date : Zabou-chatte a assassiné "Noisette", le petit écureuil qui vagabondait librement dans les arbres de mon jardin. Dans les arbres, mais aussi dans la cuisine, pour effectuer quelques prélèvements de croquettes. Ce fut un crime de lèse-matou !

Défauts ?

Tous et aucun ! Ben quoi ?
"On a toujours les défauts de ses qualités, rarement les qualités de ses défauts" aurait rétorqué Herbert George Wells.

Film bonne mine ?

Aïe, aïe, aïe ! Pas cinéphile du tout ! Dans une salle devant le grand écran, ou dans le fauteuil devant la télévision, il me faut QUEL QUE SOIT LE FILM, cinq minutes chrono pour m'endormir !
Je me rappelle (et ça reste dans mes annales les plus drôles) d'avoir sombré complètement au cœur d'une salle complètement hilare devant les facéties d'un certain gendarme du midi... mais c'était il y a quarante ans !
Les seuls films que j'arrive à regarder du début jusqu'à la fin sont ceux de la pub... et comme je récalcitre devant ce genre d'injonction, je ne regarde plus rien qui ressemble à un film !

Souvenirs d'enfance ?

Tout plein : des bons et des moins bons. Allez, je vais vous en raconter un de très cocasse :

J'avais neuf ans ; avec mes parents et mon petit frère tout neuf, nous habitions dans le Bordelais. Mes parents étaient boulangers. Nous demeurions dans un village. Donc, grand jardin, et basse-cour (entretenus par mon père). Dans la basse-cour, une oie au long cou, prétentieuse et immobile. Et moi, les jeudis (parce qu'à l'époque les mercredis d'aujourd'hui avaient lieu les jeudis), un peu inactive, un peu bras ballants... Ma mère, agacée, m'envoyait "garder l'oie" avec "mon mouton". Mon mouton ? C'était une broderie au point de tige (ça rappelle quelque chose à quelques unes ?)

Je n'aimais pas le mouton et je n'aimais pas l'oie, qui, au bout du jardin passait son temps à me regarder, droit dans les yeux, sans manifester quoi que ce soit. Et... j'étais chargée de la "faire paître" ! Alors, à bout de patience, je "l'envoyais paître" avec une gifle magistrale qui faisait osciller son cou et qui la rendait furieuse. Furieuse, au point qu'elle me poursuivait au pas de charge pour me pincer les mollets qu'à l'époque j'avais tendres !

Vous imaginez la galopade dans la grande et longue allée du jardin ! Les mollets bleuis (elle arrivait toujours à me rattraper), les joues en feu et le souffle court, je tombais dans les bras de ma mère, ou plutôt dans les mains... qui me talochait en me disant : "tu as encore martyrisé cette oie"...

Qui était la martyre ?

Lorsqu'elle a fini ses jours, un jour de Noël, cette pauvre bête que je haïssais tant, j'ai refusé d'en manger même un petit bout : nous avions une si belle histoire commune !!!

Allez ! j'offre un verre de limonade à :


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