Mulberry Street

genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 2008
durée: 1h20

l'histoire: A new York, plusieurs personnes sont les victimes d'attaques de rats. Un mystérieux virus se répand alors, transformant les humains mordus en monstres au faciès de rat. A l'autre bout de la ville, une jeune femme cherche à rejoindre l'immeuble en traversant Manhattan transformé en enfer sur terre.

la critique de Eelsoliver:

Les films sur les rats sont peu nombreux au cinéma, et pour le moins assez médiocres. Toutefois, on retiendra le superbe Willard mais on évitera d'évoquer les cas nanardeux des Rats de Manhattan, de Killer Rats et des Bêtes féroces attaquent.
Voilà un animal qui semble assez peu inspirer le cinéma. Dernièrement, Mulberry Street, réalisé par Jim Mickle, s'intéresse de nouveau aux rongeurs.

Attention, même si Mulberry Street est une série B et donc un film d'horreur fauché, le film de Jim Mickle n'a rien d'un navet, et encore moins d'un nanar.
Sincèrement, c'est un bon film de genre sans pour autant être une référence non plus. L'action se déroule à New York et une mystérieuse épidémie est en cours.

Un virus sévit au sein de la population. Plusieurs personnes sont attaquées par des rats et se transforment ensuite en monstres cannibales.
Inutile alors de préciser que Mulberry Street est un film gore, très violent et donc interdit aux moins de 16 ans. Mais le film n'oublie jamais son sujet et son héroïne principale, une jeune femme qui cherche à rejoindre un immeuble encore épargné par la contamination.

Et Mulberry Street va donc suivre le chemin croix de cette dernière. En résulte un film d'horreur efficace, tendu, nerveux et sans concession.
Voilà un effort qui mérite quelques encouragements. Nul doute qu'avec un plus gros budget, Jim Mickle sera capable de nous sortir un grand film d'horreur.
Pour Mulberry Street, le cinéaste s'en sort avec les honneurs.

Note: 13/20