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Solomon Kane

Publié le 11 juin 2010 par Olivier Walmacq

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genre: aventures
année: 2009
durée: 1h45

l'histoire: Dans un XVIème siècle ravagé par les guerres, Solommon Kane est une redoutable machine à tuer. Lui et ses hommes laissent libre cours à leur soif de sang. Pourtant, lorsque Kane attaque une forteresse en Afrique du Nord, ses hommes sont tués un par un par des créatures démoniaques, jusqu'à ce qu'il reste seul face à l'envoyé du Diable. Kane s'échappe mais il sait qu'il doit se racheter en renonçant à la violence.

la critique de Eelsoliver:

Voilà un film sorti discrètement à la fin de l'année 2009. Il faut dire que le genre est difficilement renouvelable et souvent condamné à une sortie directe en dvd.
Solomon Kane est un personnage de fiction créé par Robert E. Howard qui inspirera de nombreux jeux de rôles. Voici enfin l'adaptation cinématographique.

En vérité, Solomon Kane est un peu l'antithèse de Conan le barbare. Comme l'indique le synopsis, ce personnage est une redoutable machine à tuer.
C'est un homme sombre qui fuit les jeux, le vin et les femmes. Une seule chose l'intéresse: la guerre contre le mal afin de faire régner la paix.

Un tel personnage est donc difficile à transposer sur un format d'une heure et 45 minutes. Certes, Solomon Kane, réalisé par Michael J. Basset, est un film ambitieux et rempli de bonnes intentions.
Mais les bonnes intentions ne font pas forcément un grand film. Preuve en est avec cette adaptation épique pour le moins inégale.

Dans le rôle du célèbre guerrier, c'est le fadasse James Purefoy qui s'y colle. Il n'est pas forcément médiocre, il est plutôt quelconque en fin de compte.
Comme le reste de ses aventures. Le film raconte alors l'histoire d'un guerrier (donc, Solomon Kane) qui combat les créatures du mal.
Lors d'un voyage en Afrique, tous ses hommes sont massacrés. Kane prend la fuite et choisit de mener une vie de pureté.

Un choix qui va être mis à rude épreuve lorsque son pays (l'Angleterre) est menacé par une nouvelle guerre. Ensuite, une jeune femme est enlevée et réduite en esclavage.
Solomon Kane jure de la retrouver. Voilà une aventure qui aurait pu être passionnante en sachant que le cinéaste signe un film sombre, plutôt nerveux et brutal.
Finalement, à l'image du personnage. Mais l'ensemble peine réellement à convaincre. En effet, Michael J. Basset est tout sauf un grand réalisateur.
Et une telle adaptation nécessite autre chose qu'un tâcheron derrière la caméra... Dommage car le film n'est pas si médiocre...

Note: 09/20


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