Magazine

Seul le silence de R.J. Ellory

Publié le 12 juin 2010 par Angelita

Je ne vais pas vous faire un résumé de ce livre car cela serait vous donner toute l’intrigue.

Tout commence à la mort de Joseph Vaughan en juillet 1939. Il vit à la campagne en Géorgie. Il veut devenir écrivain et est encouragé, pour cela, par son institutrice. Sa mère est une femme instruite, qui, malgré les difficultés dues à la mort de son mari, encourage profondément son mal.

En novembre 1939, c’est l’assassinat de façon atroce d’une petite fille. D’autres assassinats interviendront tous les ans pendant de très nombreuses années, jusqu’à la fin du roman qui se finit à la fin des années 60.

Dans ce petit village où vivent des étrangers, dont des Allemands, la suspicion va prendre le pas. Ne pas oublier qu’à ce moment-là, la guerre fait rage en Europe et les Etats-Unis seront partie prenante.

Il découvre sa mère faisant l’amour avec son voisin et comprend de nombreuses choses.

Il rencontre l’amour. Un incendie va obliger une famille à s’enfuir.

Sa vie personnelle sera anéantie par la mort de son amie et il décide de partir pour New York pensant y refaire sa vie.

Tout s’annonce sous les meilleurs auspices mais tout bascule.

Lu dans le cadre du prix littéraire des bloggeurs.

En une seule phrase, j’ai adoré.

Je trouve ce roman très psychologique. C’est un homme qui a énormément vécu, et surtout des évènements pas très beaux, et il a décidé de raconter sa vie depuis son enfance, la mort de son père et tous les enchaînements d’évènements. C’est donc le récit d’une vie, de la vie de Joseph. Un enfant qui a connu de la joie, beaucoup de peines, des oublis, des drames, du respect et de l’amour. Ce garçon et ensuite ce jeune homme et cet homme se sent coupable de ne pas avoir pu empêcher tous les meurtres qui ont jalonné toute sa vie. Il comble son désespoir par l’écriture. Il rencontrera des personnes en qui il pourra avoir confiance mais peut-il avoir confiance aux personnes qui font partie de son passé ? Il porte un ou plusieurs fardeaux. Celui de ne pas avoir empêcher ces meurtres car il s’était donné une mission. Celui de ne pas avoir su protéger les femmes de sa vie.

J’ai beaucoup aimé les interrogations. Il se met à la place des petites filles tout le long du livre en décrivant, avec justesse, les atrocités qu’elles ont subi.

Deux assassins, au cours du livre, se disputent. Kruger, l’Allemand, qui a été l’amant de sa mère et bien sûr Joseph mais je n’osais pas imaginer que ce soit lui le coupable. Quant au véritable assassin, en lisant son nom, je tombe des nues car je ne m’attendais pas à ça.

C’est entrecoupé de retours au réel où il nous montre sa dernière action et pourquoi.

Une seule critique : que l’on n’en sache pas plus sur les motivations de celui qui a tué autant de petites filles et s’en soit pris de cette façon à Joseph et comment Joseph a-t-il su, en définitive, qui était le tueur ? La fin est en queue de poisson.

Très long roman, certes, mais il se lit facilement. On ne le lâche même si ce n’est pas un véritable policier.

é

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Angelita 404 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte