Magazine Culture
Tout dans l'affaire Flactif me fait peur depuis le début. Et aussi la possibilité qu'un crime parfait puisse exister (les cendres, toujours le problème des restes). Et plus encore, que ce soit le voisin avec quelques complices, un gentil voisin souriant et jeune, que tout accable, et qu'aucun mot de regret ne soit de sa bouche pendant les procès. Je ne sais pourquoi cette affaire tourne et retourne dans ma tête. Pourvu qu'Emmanuel Carrère n'écrive pas un livre là-dessus. On voudrait que les mots restent interdits face ce drame et pourtant, ça veut signifier quelque chose, ça doit signifier quelque chose non pas sur la nature humaine mais sur notre incapacité à nous débarrasser de "l'illusion du bonheur".
Les traces de sang retrouvées dans la maison