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De la responsabilite

Publié le 15 juin 2010 par Majic

DE LA RESPONSABILITÉ
Selon Wikipedia

La déportation des Acadiens ou « le Grand Dérangement » signifie l’expropriation massive et la déportation des Acadiens peuple francophone d’Amérique lors de la possession par les Britanniques d’une partie des anciennes colonies françaises en Amérique.

Nettoyage ethnique, donc de grande envergure qui a transformé la composition de la population de trois provinces canadiennes : la Nouvelle-écosse, l’Ile du Prince-Édouard et le Nouveau Brunswick.
1755 le 28 juillet, un grand conseil, tenu à Halifax, prend la grave décision : tous les habitants seront arrêtés et déportés vers les colonies anglaises de sorte à tirer un trait définitif sur l’existence de cette gênante Acadie
Villages entiers et fermes brûlées, récoltes et biens confisqués, troupeaux égorgés ou emmenés, fugitifs pourchassés et ménages séparés ! Ces massacres sont seulement justifiés par le fait que la population parle, pense et agit français !
Ainsi, 15000 personnes se retrouvent sans biens, dépouillés, dispersés vers un avenir incertain pour un exil forcé et douloureux
En 1756, un groupe d’Acadiens réfugiés au Cap Sable fut capturé et exilé à Boston et en France
En 1758, 3500 Acadiens furent déportés de l’Ile Saint-Jean (aujourd’hui île du Prince-Édouard) de ce nombre 700 perdirent la vie en mer lorsque deux des bateaux coulèrent.
Lorsque la paix revenue entre la France et la Grande Bretagne (le traité de Paris signé en 1763) les victimes restèrent sur leur qualité de victimes.
Ce n’est guère pour refaire le monde que je cite cet exemple, c’est pour mettre en exergue cette attitude de la métropole vis-à-vis des siens !

Toujours selon Wikipedia

Je prends des pincettes, c’est vous dire que le sujet est plutôt brûlant, et je cite : " En 1962, il n’existe aucun plan d’évacuation ni de protection des harkis et de leurs familles, et le Gouvernement fut pris de court par l’arrivée des rapatriés. On estime (Philippe Denoix) à 15 000 ou 20 000 le nombre de familles de harkis, soit environ 90 000 personnes, qui purent s’établir en France de 1962 à 1968. La grande majorité resta en Algérie et des dizaines de milliers d’entre eux furent assassinés (entre 15000 et 100000 selon les sources). Ces massacres perpétrés parfois par familles entières s’accompagnèrent souvent de tortures, de viols, etc., se déroulèrent dans le climat d’instabilité, de luttes internes (y compris armées) pour la prise de pouvoir qui précéda et suivit l’indépendance."
Ainsi, Wikipedia est formel :
Après l'indépendance, l'Armée française refuse d'intervenir pour assurer la sécurité de ses supplétifs musulmans, comme le 5 juillet 1962 à Oran pour protéger les Européens. ……………………………..
La paix revenue entre la France et l’Algérie, les victimes restent toujours sur leur qualité de victimes. Les victimes n’ont qu’à se taire et à ne surtout pas espérer quelconque réparation !
Aujourd’hui encore devant ce très grave problème que rencontre la Wallonie dont le pays est menacé de scission on ose à peine parler du problème et de manière si lointaine comme s’il s’agissait d’affaire accessoire et qui ne concerne que ces si éloignés « Belges francophones, gens à problèmes » !
C’est peut-être à ma grand-mère, Dieu ait son âme, qu’échoit dès lors, la mission d’être à la hauteur de défendre les francophones et francophiles, amoureux de la langue de Molière et de la « french way of life » qui osent quémander une subsistance culturelle vitale qu’il ne peuvent trouver qu’en France et que par la France !
Il faut se rendre compte des amères désillusions de ceux qui comptaient sur une solide forteresse capable de séparer le bon grain de l’ivraie, et de les protéger.

Abdelmadjid Adour


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