« Charlie Rose » est l'une de mes émission de télévision préférées. Hier soir, Blair y parlait de sa nouvelle responsabilité d'envoyé officiel du Quatuor sur le Moyen-Orient, regroupant les Nations Unies, l'Union européenne, les États-Unis et la Russie. Je n'ai jamais été un fan de Blair, mais cette entrevue l'a fait ressortir comme un « chien dans un jeu de quilles » par rapport aux réalités du conflit israélo-palestinien qu'il ne maîtrise pas du tout, contrairement à Charlie Rose qui conduisait l'entrevue. Il y a bien sûr deux éléments évidents contre Blair.
Tout d'abord, l'homme a de profondes préférences pour Israël, nées en partie de sa foi religieuse, et aussi parce qu'il a été un membre de longue date d'un lobby Pro-Israël au parti travailliste. D'autre part, comme la plupart des anciens dirigeants politiques, il est trop occupé a faire des gros sous en faisant des allocutions, des apparences spéciales et d'accepter des contrats de consultant; il n'a donc plus aucun temps à consacrer à sa mission officielle. Enfin, cela montre que certains hommes politiques ne sont bons qu'à se faire élire et ré-élire et pas grand chose d'autre. Je pense qu'il n'existe aucune étincelle imaginative chez Tony Blair, qu'il constitue en fait un obstacle dans ce processus de paix, et la meilleure preuve de cela restera son soutien inconditionnel à la guerre en Irak!