C'est le SNPI-fsu, syndicat des inspecteurs IEN de la FSU, qui a vendu la mèche. Selon lui, le ministère de l'Education Nationale a transmis des consignes orales aux inspecteurs d'académie, via les recteurs d’académie, pour que les opérations de gestion d’ouvertures et fermetures de postes dans les écoles du premier degré n’aient pas lieu avant la fin des élections municipales, le 16 mars prochain !
La plus grande discrétion leur a été prescrite sur ce dossier, notamment envers nous les mairies. Or, d’ordinaire, la procédure commence en décembre et s’achève en février. Résultat, cette consigne risque de perturber le mouvement des enseignants. Le report à début avril amènera en effet à une compression du calendrier : réduisant de 2 mois la concertation préparatoire à l’élaboration des mesures, compliquant les décisions municipales consécutives aux ouvertures de classes (commande de matériel, travaux…) et perturbant les opérations de mouvement des personnels avec des risques de retard dans les affectations.
Évidemment, les 11 200 suppressions de postes annoncées pour l'Éducation nationale dans le budget 2008, ne passeront pas inaperçues dans nos écoles. Et à la veille des élections municipales, le ministère cherche à mettre le couvercle sur les questions qui fâchent. Cela s'appelle une manoeuvre politicienne, qui en définitif se fait au détriment des élèves et des personnels.http://vincent-jarousseau.blogspot.com/atom.xml