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J’ACCUSE : « Un "pays de merde", dans un monde de "TARÉS" ! » [SUITE]

Publié le 20 juin 2010 par Raoul Sabas

[SUITE]

Encore mieux, preuve à l’appui, nous n’aurons même pas longtemps à attendre pour juger de ce nouveau « miracle » attendu - celui de maîtriser à notre convenance le climat de la planète pour l'éternité -, si  j’en juge d’après ce propos de Yann Arthus-Bertrand, rapporté en juin 2008 dans un hebdomadaire féminin, où il déclarait : « Il nous reste dix ans pour sauver la planète. » - en clair, plus que huit années à attendre aujourd’hui, alors que cet objectif, au vu des préoccupations de la situation économique et financière actuelle, ne semble même plus être prioritaire ! Et d’ailleurs, est-ce que vous-même y croyez,  à ce fantasme par excellence ? !

Si c’est NON, qu’attendez-vous avec vos deux stations de radio, une chaîne de .télévision et un  quotidien, La Tribune, pour dénoncer ce mensonge planétaire « écolo » ? ! Si c’est OUI, merci de bien vouloir avancer votre argumentation, intellectuellement et philosophiquement étayée, contredisant ma totale certitude. En effet, j’attends toujours jusqu’ici une réponse, non seulement de la part des principaux médias nationaux, des responsables politiques de tous bords (Nicolas Sarkozy, notamment), des intellectuels et des leaders d’associations écologistes (Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit et Nicolas Hulot) contactés, mais surtout, au niveau international, celle des membres du GIEC, de Barack Obama, de Ban-Ki-Moon et de José-Manuel Barroso (preuves matérielles d’envoi du courrier à l’appui). Je parle là d’une réponse contraire argumentée, susceptible de démonter définitivement cette simple objection à validité éternelle :

« In an universe, which is perpetually in movement and where EVERYTHING is in a constant movement, this universal movement is the UNIQUE cause of the unceasing transformation of all the things of our world, human beings included, and thus HOW would-it be possible to definitively stabilize anything and establish on the planet a custom-made climate for the eternity, excepted, precisely, by stopping this movement itself? »

Outre cette « foutaise » planétaire, le penser scientiste du jour continue à se manifester, non seulement dans ses croyances superstitieuses de big bang et d’évolutionnisme, entre autre, mais surtout en faisant et laissant croire que la Science serait capable de connaître et comprendre « absolument » notre monde – certes, encore et toujours seulement DEMAIN ! -, alors que TOUTES ses théories et  hypothèses sont à jamais relatives jusqu’à la fin des temps – sauf, évidemment, à vous-même, aux scientifiques, ou à quiconque de démontrer le contraire à l’aune des variations du savoir scientifique au fil des siècles et des millénaires ! ! ! 

Et ainsi, même dans ce domaine a priori sérieux, la débilité intellectuelle de notre époque, refusant catégoriquement tout véritable débat d’idées, en vient-elle à proférer des « absurdités » du genre : « On va tout savoir sur l’origine de l’univers grâce à eux ! ». Et Laurent Ruquier parlait là des frères Bogdanov, ces métaphysiciens scientistes par excellence, capables de vous écrire l’historique de l’univers depuis sa « prétendue » origine, alors qu’il n’y a pas de question plus superstitieuse que celle demandant : « Comment notre monde a-t-il commencé ? » En cas de désaccord sur ce point très précis, je vous saurais gré également de bien vouloir démontrer le contraire !

Après ce long préambule, je vous rappelle - puisque déjà dit ! - que le penser superstitieux se caractérise par l’ « absolutisation du relatif », en particulier dans ses condamnations moralisatrices inspirées par lui à propos de la religion, de l’idéologie et de la morale, car ce sont ces accusations morales publiques qui font, précisément, toute la différence entre l’avant et l’après 1981. En effet, pour lancer leurs anathèmes, les « censeurs autoproclamés » de l’époque absolutisent fictivement le « relatif », c‘est-à-dire qu’ils font passer pour absolu, pour réalité ou Vérité absolue, le contenu seulement « relatif » pensé dans et sur (à propos de) notre monde - mais, faut-il le rappeler, sans jamais accepter de débattre sur le fond à propos des idées fausses de la religion, de l’idéologie et de la morale, fut-ce dans son catéchisme prétendument universel !

S’il n’avait qu’un seul défaut, celui-ci est néanmoins de taille. En effet, outre sa prétendue universalité, puisqu’adopté, en son temps, par seulement quarante-huit États sur les près de deux cents que compte aujourd’hui la planète, son défaut essentiel, son péché originel, est de faire croire, à l’exemple de tout autre catéchisme religieux ou idéologique, qu’il suffirait de textes, de lois, de décrets, de belles paroles, etc. pour transposer l’Idéal dans le quotidien, dans la réalité quotidienne du monde : DEMAIN ! ! !

Je ne m’étends pas ici sur la divergence abyssale entre l’ « Idéal en soi », à jamais inconnaissable pour nous les humains, et nos conceptions personnelles idéalisées, c’est-à-dire fictivement élevées à l’Idéal, mais je tiens à souligner que celles-ci ne sont jamais que de pâles reflets de l’ « Idéal en soi ».

En effet, bien qu’elles soient inspirées par l’Idéal en soi – sinon par quoi ? ! - dans le moindre concept pensé par chacun (femme idéale, homme idéal, liberté idéale, animal idéal, véhicule idéal, etc., etc.), toutes les conceptions  idéalisées n’en demeurent pas moins subjectives, donc relatives, puisque ces concepts, fictivement élevés à l’Idéal, différent d’un individu à l’autre, d’un groupe d’individus à d’autres. Force est donc d’accepter la vérité de ce mot exprimé, voici bientôt deux mille ans, par l’un des grands diseurs universels de LA Vérité éternelle absolue : « Mon royaume (l’Idéal ou l’Absolu) n’est pas de ce monde » !

Faute d’en admettre sa validité éternelle, le monde, notre monde de « TARÉS », continue de courir vainement après ce que le poète, Jacques Brel en l’occurrence, appelait l’ « inaccessible étoile ». C’est seulement en usurpant son nom que les menteurs d’aujourd’hui (Médias, politiciens, intellectuels et associations moralisatrices dénoncés), pas plus connaisseurs que vous et moi de l’ « Idéal en soi », se transforment en donneurs de leçons, en professeurs de morale, et s’arrogent le droit de dicter le Bien et le .Mal prétendument absolus pour en tirer profit  - mais il ne vous est pas interdit de démontrer le contraire pour vous distinguer précisément de ces menteurs !

Ils se glorifient d’être des « idéalistes », tous ces gauchistes, tous ces communistes, tous ces socialistes, tous ces syndicalistes et autres « associatifs » de gauche, parce qu’ils croient représenter la crème de l’humanité dans leur promesse mensongère d’établir le paradis sur la Terre. Or, en réalité, ils ne peuvent pas donner de meilleure preuve de la débilité et de l’escroquerie intellectuelles de l’époque, avérées notamment par la disparition du communisme dans l’ex-URSS, tandis que les idéalistes continuent à vendre ce rêve - même s'il ne fait plus vraiment recette, ici en tout cas ! De surcroît, à l’aune de leurs comportements au quotidien, ils ont beaucoup moins de raisons d’en être fiers, car ils se révèlent être des humains comme tous les Autres, dès qu’il s’agit de leurs intérêts égoïstes, individuels ou collectifs, dans leurs affaires quotidiennes d'amour, d'argent et de gloire.  

Pour établir concrètement les mensonges du moralisme, de la superstition moraliste, je rappelle que la France d’avant 1981 comprenait déjà une population métissée,  à savoir des Arabes, musulmans ou non, et des Noirs d’Afrique ou des Caraïbes - certes dans des proportions infiniment moindres qu’aujourd’hui -, ainsi que des juifs, des asiatiques et des gitans, entre autres. Toutefois, en ce temps à jamais disparu, il ne venait même pas à l’idée de ces communautés, aussi diverses soient-elles, de faire culpabiliser publiquement la France et les Français au nom d’un passé révolu de plusieurs décennies, voire de plusieurs siècles.

Exactement, comme il en va encore ainsi, aujourd’hui, pour la population d’origine asiatique, dont la différence de religion et de couleur de peau n’échappe pourtant à personne, et pareillement colonisée autrefois, mais qui reste silencieuse sur un ancien temps comparable avec ses guerres coloniales, entre autre, évitant ainsi de faire culpabiliser la France et les Français pour des comportements, dont nos contemporains ne sont pas responsables - mais, c’est tellement « juteux » d’utiliser LA Morale comme une arme contre les Autres, alors comment  notre égoïsme inné pourrait-il  y résister ? !

C’est sûrement pourquoi la communauté asiatique n’est pas sujette au racisme stricto sensu, dont d’autres se plaignent, alors qu’ils sont souvent à la fois victimes et auteurs, ainsi que la triste réalité quotidienne le manifeste par des agressions intercommunautaires entre Arabes et juifs, entre Arabes et gitans, entre Noirs et Arabes, sans oublier le racisme anti-Blanc, en paroles et en actes, comme suffisent à en témoigner les paroles de nombre de rappeurs – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de me prouver avoir entendu ou lu, avant 1981, l’expression « Nique la France » », avoir vu brûler un drapeau français et « caillasser » des véhicules de police, de pompiers et de médecins, voire barrer des rues pour y prier, au mépris des lois et des usagers - vous avez dit « pays de merde » ? !

OUI, je persiste et je signe, en raison de la lâcheté de nos « politiques », tous intéressés par les voix de ces communautés, et donc peu soucieux de poser le débat au grand jour, à défaut de pouvoir rétablir l’ordre républicain. Et ce, aussi longtemps que ces faits perdureront avec la bénédiction des soi-disant bienpensants de l’époque, qui paradent dans les médias pour en tirer profit électoralement et/ou financièrement – c’est pourquoi je les dénonce en raison de leur silence et de leur refus de débattre sur le fond.

Il ne faut pas oublier, non plus, notre politique d'immigration qui échappe à la légitimité régalienne de l’État, puisque, désormais, en grande partie entre les mains d'associations  favorables à l'entrée de clandestins violant impunément nos lois et nos frontières, alors qu’elles se mettent ainsi elles-mêmes hors la loi au nom de LA Morale, à savoir la charité et la solidarité.

Toutefois, lorsque vous y serez disposé, nous confronterons ce qui, du Droit ou de LA Morale, doit prédominer dans un État démocratique : une Morale à géométrie variable, ou le Droit à travers des textes de loi imposables à tous, dès lors qu’ils ont été démocratiquement acceptés, même s’ils ne peuvent échapper à la « relativité » inhérente à notre monde. Sinon, c’est le « bordel organisé » pour reprendre l’expression de Régis Debray sur un plateau télévisé (LCI, « Le monde des idées » d’Edwy Plenel), mais c’est pourtant ce que la France est devenue en moins de trente ans ! ! !

A SUIVRE...


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