Starship #1 :
Craig Chaquico : guitare
Pete Sears : basse
Mickey Thomas : chant
Grace Slick : chant
Donny Baldwin : batterie
Personne n’aurait pu prévoir le succès démentiel que les survivants du Jefferson Starship allaient déclencher, ni que pour cela, le groupe allait s’abaisser à devenir un banal cover band, à faire pâlir les boys band...
En octobre 1985, paraît donc l’album “Knee Deep In The Hoopla” (#7 US), produit par Peter Wolf & Jeremy Smith.
We built this city (Wolf-Taupin-Page-Lambert)
Sara (P.Wolf-I.Wolf)
Tomorrow doesn’t matter tonight (Cristoll-Randall)
Rock myself to sleep (Rew-De La Cruz)
Desperate heart (Goodrum-Bolton)
Private room (Chaquico-Thomas)
Before I go (Roberts)
Hearts of the world (Lunt-Stead)
Love rusts (Taupin-Page)
Musicien additionnel :
Peter Wolf : synthés boueux
UN TITRE !!!......les musiciens de Starship n’ont composés qu’un titre sur cet album, le mauvais (en plus) “Private room”, le reste a été composé par la crème de la soupe FM anglo américaine, à l’exception de “Rock myself to sleep” qui nous vient du génial Katrina & The Waves, qui après deux excellents albums ont sombré sans laisser de traces.
Un album à jeter aux oubliettes, malgré le fait qu’il fut extrêmement populaire et enfanta plusieurs singles :
“We built this city” (#1 US), “Sara” (#1 US), “Tomorrow doesn’t matter tonight” (#26 US), “Before I go” (#68 US).
Signalons que jamais le groupe depuis ses débuts n’avait eu de numéro un.....
Les jeunes des années 80 (et j'en faisait partie) avaient vraiment des goûts de chiottes.
Début 1987, le groupe participe à la bande originale du film “Mannequin”, avec le titre “Nothing’s gonna stop us now” qui va se révéler être leur plus grand tube (#1 US), matraqué sans cesse sur les radios et TV du monde entier.
Sur le clip vidéo, le groupe apparaît au grand complet, mais lorsque l’album suivant sort, Pete Sears a quitté le groupe, déçu par l’orientation commerciale du groupe...
© Pascal Schlaefli