En 2007, Benoît Dorémus nous proposait son premier album Jeunesse se passe. Et c’est ce 31 mai que le second opus, 2020, est sorti dans les bacs.
12 nouveaux titres que le chanteur nous offre comme 12 moments de vie. Bien entendu, les textes sont toujours aussi bien ciselés, mais sur cette album les mélodies ressortent encore plus et ne laissent pas indifférents.
Afin de parler de cet album, Benoît Dorémus a accepté de faire une pause sur Le Mediateaseur. Bonne lecture.
Bonjour Benoît,
Ton nouvel album 2020 est sorti il y a une 15aine de jours, est-tu content de l’accueil pour le moment ?
Il y a différents accueil. Il y a celui des premières personnes qui l’on acheté et qui m’envoie des messages sur Facebook, et de ça je suis très content. Et après, je ne vais pas le cacher, c’est difficile de se faire entendre et de passer en radio, c’est le tout début mais ça aurait pu plus mal commencer. C’est un peu stressant pour ça.
Peux-tu nous dire un peu de quelle manière tu travaille tes chansons ?
C’est un boulot que je fais essentiellement chez moi. Les idées peuvent vraiment venir de n’ importe où mais le travail c’est chez moi au calme, avec mes dictionnaires, mon chat qui me regarde et ma guitare pas trop loin. Ca me permet aussi, si je cale, de me plonger dans des cahiers qui contiennent des idées de phrases que je note depuis des années. J’aime bien être entouré de mes petites affaires dirons nous.
Ces chansons sont de véritable petites histoires, voir des portraits. Est-ce qu’il y a beaucoup d’autobiographie dedans ?
Oui il y a beaucoup d’autobiographie, même s’il y en avait encore plus dans le premier album. Ca fait parti de mes volontés pour le nouveau de ne pas faire que de l’autobiographie, j’avais envie aussi de m’ouvrir à d’autres sujets et de voir si l’auteur en moi était capable de parler d’autre choses, c’était vraiment une volonté.
Le premier single est Bilan Carbone, de quelle manière faut-il prendre cette chanson ?
C’est une chanson qui parle d’écologie, et il faut la prendre comme elle m’est venue, c’est à dire que je me suis rendu compte qu’à force de prendre des messages de prévention toute la journée, personnellement, j’avais développé un tas de pensées auto-culpabilisantes, et du coup plutôt que d’y penser j’ai voulu faire une chanson rigolote. Ce n’est pas une chanson qui prend position pour l’écologie, en revanche j’ai la tête polluée par tout ce qu’on me dit. J’ai l’impression qu’on me reproche presque d’être vivant, on dira que c’est une chanson légère mais un peu existentielle quand même.
Il y a désormais le clip de ce single, t’es tu beaucoup investi pour les idées ?
Oui beaucoup, car justement c’est une chanson qui est perçue différemment selon les gens, on me demande souvent ce que j’ai voulu y dire, et ça m’a surpris car pour moi j’ai l’impression qu’elle est simple. Pour le clip il y a eu un concours de scénario et beaucoup de propositions ne convenaient pas car on me faisait apparaitre soit comme un ardent défenseur de la nature et ce n’est pas le cas. Moi mon idée c’était surtout la culpabilité donc on a travaillé pour que ça se passe à l’intérieur d’une maison dans le futur en 2020.
Merci encore à Benoît pour sa simplicité et sa spontanéité. Découvrez ci-dessous le clip du premier single Bilan Carbone.
Pour découvrir Benoît en live, c’est ici que ca se passe :
Juin
23 BORDEAUX – Showcase FNAC – 17h00
Juillet
07 LYON – Showcase FNAC Bellecour – 16h
24 SEDIERES – Festival de Sédière – - (1ère partie Renan Luce)
Août
13 ADGE – Festival La Scène Flottante – (1ère partie Renan Luce)
Septembre
25 ST MARTIN DES CHAMPS – Espace du Roudour (concert caritatif)
26 FOUGERES – Le Coquelicot
Octobre
6 BRUXELLES (B) – La Rotonde (en groupe)
9 ST GERMAIN EN LAYE – L’Estival (1ère partie Calogero)
13 PARIS – CAFE DE LA DANSE