Shanghai l’Universelle

« Whaow, vous partez à Shanghai, vous allez voir l’Expo ? »

Ho que oui ! Quatre ans que j’attends cette visite avec impatience, depuis la découverte des premières maquettes du site dans les bureaux de l’Expo (celui de M. Chu Beau en l’occurence, qui porte fort bien son nom) lors d’un déplacement de boulot, puis de celle du pavillon France, présentée par José Frèches et Jacques Ferrier themselves (à se demander pourquoi j’ai arrêté de bosser…) et qui se veut le pavillon le plus visité à ce jour, avec 15% des visiteurs.

Autant vous le dire tout de suite, j’ai a-do-ré. La visite de nuit entre adultes d’abord, à partir de Puxi (tickets soirée de 17h à minuit en vente porte 2, 90 rmb) : balade entre les pavillons à thème, dîner sur la terrasse du pavillon Rhône-Alpes (je vous en recause vendredi parce que vraiment, that was wonderful), traversée du Huangpu pour rejoindre Pudong (bateaux tous les quarts d’heure), bus électrique pour longer la rive ouest de l’Expo et grande hola en arrivant devant le pavillon France illuminé. Le bon plan pour visiter tranquille et faire moins de queue pour entrer dans les pavillons.

Nous étions un peu plus nombreux pour la visite en famille : 503 000 visiteurs ça fait du monde, et donne 3h d’attente pour la visite des grands pavillons européens. Celle du pavillon chinois, qui se fait sur rendez-vous suite au retrait d’un ticket, on n’y pense même pas. Bonne nouvelle, il est possible d’accéder directement au pavillon France sur présentation de la carte consulaire à l’entrée VIP (le passeport marche aussi j’imagine).

Après discussion avec les zenfants parfaits nous n’avons pas bravé la foule pour faire un tour de télésiège dans le pavillon Suisse ; « on ira au ski » a dit papa ; « bin oui mais à Canton il fait trop chaud » ont répondu les mignons. Autant se replier sur la baraque à frites du pavillon belge : trop bonnes elles étaient, recouvertes d’un tas de mayo et non d’une boule de glace comme il a fallu l’expliquer à plusieurs enfants chinois, qui trouvaient trop dégueu de mélanger le sucré et le salé avec autant d’audace. Une bonne gauffre presque bruxelloise pour faire passer tout ça, et nous étions fin prêts pour patienter devant le pavillon Europe et Belgique. Genre 1h30, pendant laquelle ma mauvaise humeur n’a eu d’égale que celle de MiniKate, d’autant plus que mis à part un petit film estimé trop rapide je n’ai pas été particulièrement séduite par le pavillon Europe. Le belge était plus intéressant, avec sa voiture solaire, sa BD, ses diams et son corner chocolat. Mon chouchou reste le pavillon France, qui m’a semblé valoir à lui seul la peine de faire le déplacement, je vous dirai bientôt pourquoi.

D’ici là n’hésitez pas pour en savoir plus et préparer votre visite à consulter le site internet de l’Expo, en français, particulièrement bien fait et en lien sur ma colonne de droite depuis un bon moment. En plus de la présentation des pavillons et des infos pratiques vous y trouverez aussi le programme des forums, conférences et événements organisés dans le cadre de Shanghai 2010.
Un Shanghai sans embouteillages, comme on ne l’a jamais vu jusqu’ici, avec plein de nouveaux taxis et un aéroport tout neuf à Hongqiao, que j’ai eu le loisir de visiter pendant 6 heures pour attendre mon vol retour.
Shanghai, je t’aime encore plus qu’avant !