Jefferson Starship #12-Jefferson's Tree Of Liberty-2008

Jefferson Starship #12 :

Paul Kantner : chant, guitare

Chris Smith : claviers, basse

David Freiberg : chant, guitare

Cathy Richardson : chant, guitare

+

Slick Aguilar : guitare solo

Donny Baldwin : batterie

Le quatuor ci-dessus est le noyau qui enregistra le nouvel album, accompagnés par une foule d’autres musiciens et amis.

En réalité, Slick Aguilar et Donny Baldwin font partie du groupe mais n’ont pratiquement pas participé à l’album, tandis que Prairie Prince tient la batterie sur la majorité des morceaux.

Ce nouvel album sort en septembre 2008 : “Jefferson’s Tree Of Liberty”, produit par Paul Kantner, David Freiberg & Michael Gaiman.

Wasn’t that a time (Hays-Lowenfels)

Follow the drinking gourd (trad)

Santy Anno (trad)

Cowboy on the run (Valenti)

I ain’t marchin’ anymore (Ochs)

Chimes of freedom (Dylan)

Genesis hall (Thompson)

Kisses sweeter than wine (Campbell-Ledbetter)

Royal canal (Behan)

Rising of the moon (Casey-O’Carolan)

Frenario (trad.)

In a crisis (World Entertainment War)

Maybe for you (Terell)

Commandante Carlos Fonseca (Mejia Godoy-Borge)

Pastures of plenty (Guthrie)

Imagine redemption (Lennon-Marley)

On the threshold of fire (Kantner)

The quiet joys of brotherhood (trad)

+ bonus caché :

Surprise surprise (Kantner-Slick-Traylor)

Musiciens additionnels :

Prairie Prince : batterie

David Laflamme : violon (Wasn’t that a time)

Michael Gaiman : guitare

Michael Eisenstein : guitare

Barry Sless : guitare

Linda Imperial : chant (Cowboy on the run)

Darby Gould : chant (Genesis hall, In a crisis, Imagine redemption)

Slick Aguilar : guitare (Genesis hall, Maybe for you)

Diana Mangano : chant (Royal canal, Comandante Carlos Fonseca)

David Grisman : mandoline

Marty Balin : chant, guitare (Maybe for you)

Jack Casady : basse (Maybe for you)

T.Lavitz : claviers (Maybe for you)

Alexander Kantner : basse (On the threshold of fire)

Paul Lamb : cor

Grace Slick : chant (Surprise surprise)

Le Jefferson Starship effectue ici un véritable retour aux sources, un retour pré-Jefferson Airplane, un retour au folk traditionnel qui fut le point de départ pour tous ces musiciens de la côte ouest des années 60, des Byrds au Buffalo Springfield en passant par le Grateful Dead.

Une ode au folk de Woody Guthrie, de Bob Dylan, de Phil Ochs et des Weavers.

Un album qui nous permet d’entendre à nouveau le violon de David Laflamme, l’ancien leader du groupe frère du Jefferson Airplane : It’s A Beautiful Day, dont il faudra que je parle ici un jour ou l’autre (repose en paix Pattie).

Et en parlant de groupe frère, nous avons droit à un titre de Dino Valenti, l’un des membres du légendaire Quicksilver Messenger Service, dont David Freiberg était l’un des membres les plus importants, aux côtés du non moins légendaire guitariste John Cipollina.

Un album qui semble incorporer pratiquement tous les chanteurs et chanteuses que le Jefferson Starship a connu (à l’exception de Mickey Thomas bien évidemment), puisque même Marty Balin et Grace Slick viennent y faire une petite apparition.

Est-ce un bon album?

Bonne question.

En réalité, si on a envie d’écouter le Jefferson Starship revisiter des classiques du folk pourquoi pas, mais on est à des années lumière de “Red Octopus”, vous êtes prévenus.

Par contre les fans de Hugues Aufray devraient aimer cet album, et je dis ça sans aucune ironie de ma part.

Très mauvaise idée, le fait d’avoir collé “Imagine” de John Lennon avec le “Redemption Song” de Bob Marley, aussi louable que soit l’intention, les deux chansons ne se marient pas vraiment ensemble et la mayonnaise ne prend pas.

En 2008/2009 le groupe tourne avec Kantner-Smith-Freiberg-Richardson-Aguilar-Baldwin plus occasionnellement Marty Balin.

“Shall I sail my wooden ships to the sea?

Or stay in a cage of those in Amerika?

Or shall I be on the knee?

Wave goodbye to Amerika

say hello to the garden.

Let’s go together right now

in an old starship

let’s go together”

(“Let’s Go Together”1970)

© Pascal Schlaefli