Je fais souvent référence dans ce blog au travail du linguiste Claude Hagège dont je lis en ce moment les articles passionnants du « Dictionnaire amoureux des langues ». Non seulement cet auteur connaît son sujet (c’est le moins qu’on puisse dire !), mais aussi ce qui me fascine en lui c’est la force d’un vécu qui nourrit son érudition et la somme de ses expériences dans des contrées reculées du monde où des langues sont en voie d’extinction...
Ainsi, Claude Hagège m’apparaît comme un brillant ethnologue, et j’aime la façon dont il analyse sa pratique et dont il manie le verbe, avec ce détachement érudit et cette élégance vieille France. Que le lecteur écoute par exemple son discours au musée du Quai Branly :
http://www.youtube.com/watch?v=5ZLN6hAov4k
ou encore à propos de l’ouvrage que je cite au début de cet article :
http://www.youtube.com/watch?v=RFEsCHlySHQ
http://www.youtube.com/watch?v=fm6X1Ky2J5A