Alors, pour l'amour de Bacchus... Les Vendredis du vin 27

Par Daniel Sériot

De l'encens, de la rose fanée, du cuir fin, une floraison intense de pivoine, du poivre de Setchuan...
Et je l'imagine qui me répond..." L'olfaction est d'une précision et d'une pureté d'école."
Je pense, et je vis intérieurement des fruits noirs, purs et denses, se damant le pion sur un échiquier de bois de rose, d'une belle marqueterie de bois ciré. Je n'ai plus l'impression qu'il est loin de moi. J'ai l'esprit occupé du vin et de lui, parce que ses mots me viennent comme le vin en bouche. Si j'aime le vin, il me le fait aimer davantage encore...
Il m'explique comme les tannins sont fins et veloutés, presque soyeux, il me fait ressentir sa chair serrée, et vivre ses fruits éclatants.
Et je le trouve alors si cajoleur, si voluptueux...
Il occupe l'espace buccal naturellement sans aucune insolence...C'est dire sa délicatesse et son inégalable douceur de pénétration.
Il est un prodige de grâces...et il s'attarde, longtemps, longtemps.

Un jour il m'a dit : "Je te veux Mondottement..."

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Daniel et Isabelle