de José Giovanni
En cet été 1962, le riche industriel Jean Réno, 45 ans, célibataire, beau gosse, est brutalement rattrapé par son passé trouble. Une raison suffisante pour aller se changer les idées en haute montagne.
Au programme: la face nord des Drus, le bivouac au pied du grand névé conique, l'attaque du granit et de ses cheminées étroites et enfin l'ivresse du sommet atteint.
La dernière ascension pour Jean Réno, dont le corps s'écrabouille dans une crevasse, huit cents mètres plus bas. Accident ou meurtre ? L'aiguille du Dru pourrait-elle être le terrain idéal du crime parfait ? Chargé de l'enquête par une compagnie d'assurances, Georges, jeune détective parisien, peine à démêler l'écheveau.
Éditions HOËBEKE
Polar haletant, Meurtre au sommet a ceci de rare qu'il choisit pour théâtre le milieu de l'alpinisme dans les années 1960, mêlant, avec un sens consommé du suspense, fiction et réalité. Ainsi est-ce le grand guide René Desmaison qui se charge de retrouver le cadavre. Au coeur du drame, on croise également, dans leur propre rôle, les figures célèbres du Chamonix de l'époque: Jacky Batkin, l'alpiniste prolo, Louis Janin, le patron de l'Hôtel de Paris, Gérard Géry, grand reporter à Paris-Match, ou encore Lucien Bérardini et Pierre Mazeaud.