Jadis...
Je ne sais pas pourquoi, mais je repense et me ramentois cette vieille blague de charcutier. J'ai du l'entendre il y a fort longtemps, pour la première fois au Marché d'Aligre vers 1960 quand j'accompagnais mon gre=an-père dans ses courses. Et je l'ai entendue, depuis, bien des fois.
Rituel.
C'est une plaisanterie rituelle, cette blague farceuse! Voici: quand un client demande de la chair à saucisses, de la farce à tomates, le commerçant lance joyeusement sa question : "C'est pour faire des lentilles farcies"? souvnt le client répond "euh...non", avant de se rendre compte de l'énormité du popos.
Rêve.
En même temps, j'en rêve, moi, de ce plat impossible ou presque: la patience du marmiton employé à farcir chaque lentille serait assez fascinante... ou alors ce seati une cuisinière, ue de ces "femmes d'autrefois" si chères à jacques Chirac, soumlise et humble, qui mange debout et qui se tait quand parlent les hommes! Rappelons cette merveilleuse phrase au comique involontaire qui date de 1978: Pour moi la femme idéale, c'est la femme corrézienne de l'ancien temps: dure à la peine, qui sert les hommes à table, ne s'assied jamais avec eux et ne parle pas". Pauvre Chirac: avec Bernadette, ce fut raté, non?
Envoi contrapétique: N'hésitons pas: goûtons la face