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Shrek 4 : Forever After

Publié le 30 juin 2010 par Mg

Il est des sagas étonnantes. Prenez Shrek. Un succès surprise mais mérité, un deuxième opus excellent et attendu, et un troisième film plutôt navrant. On se dit que l’addition sera servie et qu’on pourra partir. Que nenni! Les producteurs désireux de conclure « artistiquement » la saga, nous ont ainsi offert un épilogue avec ce quatrième long métrage annoncé comme le dernier promis-juré. On verra.

Toujours est il que la surprise est au rendez vous. Pour faire court, Shrek 4 n’est pas à la hauteur des deux premiers mais se présente comme un divertissement simple et efficace, une heure trente trempée dans un rythme sans ennui qui nous porte jusqu’à une fin en happy end bien évidemment, et ne renonce pas aux cascades et autres facéties. Le studio a quand même mis les plats dans les grands en sortant la 3D (ouah!!) et l’IMAX (re-houa) pour les grands et les petits. Et qu’en dire? Et bien cette fois, le film prévu-produit-réalisé-sorti en vraie 3D mérite ce qualificatif et devient le premier vrai film en plusieurs dimensions depuis Avatar ou mieux encore, les films de Zemeckis (A Christmas Carol, Beofulf, The Polar Express..). Voilà donc une belle idée qui s’imprime sur l’écran, et nous fait voyager durant tout le film, surveillant la moindre action en profondeur.

Côté scénario, Shrek ne change pas. Bougeon et capricieux, il décide que sa vie parfaite l’ennuie et pactise avec le mauvais lutin qui l’envoie rejoindre son ancienne vie de paria et de solitaire. Mais ceci cache un piège, et Shrek découvre qu’il a atterri dans un monde où.. il n’a jamais existé. Le Royaume Fort Fort Lointain s’en trouve donc dépourvu, et à la solde du charlatan. La suite se devine aisément, et Shrek Forever Afte ne brille pas par son scénario. Néanmoins l’ensemble fonctionne aisément, assisté par une animation des plus efficaces, mais sans le fourmillement de références et autres amuses gueules dont on se délectait auparavant. La faute sans doute à une galerie de personnages ayant très bien fonctionné, et qui ont vus peu de changements ou d’ajouts par la suite.

La vraie bonne idée de cette séance aura sans doute été de pouvoir voir le film dans une salle IMAX et en 3D, rendant la projection peu ordinaire et d’une qualité remarquable (ou presque, c’était en version française, pour les bambins). On applaudira donc l’arrivée de l’IMAX tout près de Paris, au Gaumont d’Ivry Sur Seine (pschiitt, pschiitt, pas de pub!).

Dorénavant film pour enfant plus qu’intergénérationnel, Shrek a réussi à entrer dans l’histoire du cinéma comme le premier film avec comme héros un gros moche tout vert (bon, avec E.T.). Après 4 films, il était temps de tirer sa révérence, et finalement ça se termine sur une bonne note. On aurait pensé pire.

Et au passage, on remercie WayToBlue et Paramount pour l’invitation!


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