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Eurockéennes : Comme un éclair dans la nuit

Publié le 04 juillet 2010 par Albumsono
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A 21h15, je rate le show de reformation des Specials pour assister au début de la création d’Hindi Zahra autour des musiques du monde. Sur scène de nombreux musiciens et chanteurs rendent un hommage touchant au Maghreb. Mais rapidement, Memory Tapes m’appelle sur la toute petite scène à l’entrée du site. L’Américain, auteur du superbe album d’électro pop « Seek Magic », donne à Belfort un de ses rares concerts en France. Le chanteur-compositeur est accompagné sur scène d’un batteur qui met parfaitement en valeur la force des rythmiques de ses morceaux. Lui impulse mélodies et groove avec sa guitare, aidé de bande magnétique. Si la voix de Dayve Hawke affiche quelques faiblesses en début de set, la tête pensante de Memory Tapes prend peu à peu confiance et livre quelques morceaux de toute beauté comme « Bicycle », « Stop Talking ». Dans les premiers rangs, les gens dansent le sourire aux lèvres. Tous conscients de profiter d’un trésor encore bien caché.

Le génie de The XX, lui, a bien été mis au jour. La pop minimaliste des Britanniques séduit un très large public sur la scène du chapiteau. Me voilà donc à taper des mains pour accompagner les lentes montées de guitares et ses refrains à fendre le cœur. Les jeux de lumière autour du noir et blanc ajoutent à l’ambiance pleine de mystères. Pas de folie à attendre du groupe toutefois. Mais avec ces chansons là, on leur pardonne mille fois.

C’est maintenant l’heure des têtes d’affiche mais aussi de l’orage qui se met à tomber à très fortes gouttes. Une partie du public décide de s’en aller. Une autre va s’abriter sous le chapiteau. La majorité brave le mauvais temps pour assister le show de The Hives. Je file vers le petit pré-carré réservé à la presse et aux VIP, qui a le double mérite de donner un bon point de vue sur la scène et d’offrir un sol en dur qui me permettra d’éviter la boue.

Orage tapageur

Heureusement, la pluie s’arrête assez vite. Heureusement, les Hives savent assurer le show mêmes si les longs bavardages du chanteur cassent un peu le rythme. « Main Offender », « Hate to Say I Told You So », « Idiot Walk », « Tick Tick Boom »… le groupe aligne les riffs réjouissants et refrains à reprendre en cœur et présente deux nouveaux titres de leur album à venir. Le premier, « Bad Call », gentiment humoristique, est un des pires trucs que l’on ait entendu de la soirée. Le second, dont je n’ai pas retenu de titre, un des plus réussis. Du pur Hives plein de fougue. Allez savoir. A noter tout de même, un court incident de jeter de piles à signaler.

Je cours m’abriter ensuite sous le chapiteau pour le concert de Ghinzu. Les Belges donnent un set très réussi plein d’allant et d’énergie, variant les effets entre ouvertures mélodiques au clavier et puissances des rythmiques. Avec en bonus quelques tubes en puissance comme le « Do You Read Me ». Leur mélange de rock et de petites touches d’électronique est des plus affûtés. La foule est ravie. Moi, je danse doucement à l’abri pour éviter la pluie.

Qui s’arrête juste à temps pour la folie Vitalic. L’artiste électro français livre en clôture de la journée sur la grande scène un show aussi jouissif que tapageur. Accompagné d’un beau jeu de lumières. Ca tape fort. Et le public en redemande. Moi aussi sur le pré-carré VIP qui s’est cette fois bien rempli. Les gens sautillent, dansent. Vitalic enchaîne les morceaux de ses albums multipliant à l’envie les poussées d’adrénaline. Que la fête continue.

KidB


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