Lors de la première vague de l'appel à projets, 42 grappes d’entreprises exemplaires ont été sélectionnées sur les 112 dossiers de candidature reçus. Face au succès de ce dispositif, une soixantaine de nouvelles candidatures pourrait être retenue. L’objectif est de soutenir une centaine de grappes d’entreprises à l’issue des deux vagues de sélection de cet appel à projets.
Le ministère de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire a prévu d’affecter en moyenne 100 000 € par an pour les grappes d’entreprises sélectionnées. Ce soutien financier pourra être complété par une intervention des ministères de l’Outre-mer, de l’Industrie, de l’Emploi et de l’Agriculture notamment, ainsi que de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations) et d’Oséo.
Les dossiers de candidature seront analysés par un comité d’experts indépendants, puis seront examinés par le comité de sélection (qui réunit des représentants de l’Etat, d’Oséo et de la Caisse des dépôts) qui fera des propositions au ministre.
Le terme "grappe d'entreprises" (cluster en anglais) ne désigne pas un nouveau label. Voici la définition officielle donnée par la DATAR (Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et à l'Attractivité Régionale) :
- Les grappes d'entreprises sont principalement constituées de TPE-PME, généralement dans un même domaine d’activité. Elles intègrent, lorsque cela est pertinent, des grandes entreprises. Elles associent ou intègrent des acteurs de la formation, de la gestion de l’emploi et des compétences, de l’innovation et de la recherche, en fonction des contextes et des initiative.
- Elles ont un « noyau dur » ancré sur un territoire permettant des rapports aisés de proximité entre ses membres et qui est pertinent par rapport au tissu d’entreprises concerné.
- Elles apportent des services aux entreprises qui peuvent porter sur l’ensemble de leurs besoins à travers des actions de mutualisation ou d’actions collectives, notamment concernant l’innovation sous toute ses formes, l’emploi et les compétences, l’organisation du travail, le développement à l’international, la communication, les aspects environnementaux, etc.
- Elles ont une structure de gouvernance propre, où les chefs d’entreprises ont un rôle moteur, avec une stratégie élaborée collectivement, mise en œuvre à travers un plan d’actions concerté.
- Toutes les entreprises sont concernées (entreprises de production, professions libérales, prestataires de services, artisanat de production, etc.), dans toutes les activités (commerciales, industrielles, artisanales, touristiques, artistiques, agricoles, de services, etc.) et sur tous les territoires (urbains, péri-urbains, ruraux) métropolitains et d’outre-mer.
- Elles s’articulent et coopèrent avec les acteurs publics et privés de leur environnement territorial.