Un hacker en libre service

Et voilà, chers lecteurs, encore un (pseudo ?) hacker qui tombe entre les mains de la justice et qui écope d’une peine de cinq mois de prison avec sursis. Soutenons François Cousteix qui rappelons le, s’est illustré en piratant les comptes Twitter de Barack Obama et de Britney Spears.

Tel aurait pu être le sujet et le but de cet article, mais il n’en est rien. Soucieux de vous donner des informations claires, nettes et précises, je m’en vais vous raconter sa dernière péripétie (si on peut appeler ça comme ça).

Si vous regardez les informations télévisées, vous n’avez sans doute pas pu passer à côté d’un sacré buzz initié par une Rentabiliweb (société spécialisée dans le webmarketing et le paiement en ligne) qui à l’époque voulait distribuer des billets de banque dans la rue… Cette société recrute divers hackers dans sa « team ninja » depuis 2002, qui selon leurs dires sont « super compétent », certains viendraient même de Russie voire de l’Eldorado du hack tant la législation est laxiste.

Leur dernière recrue en date se trouve être justement notre petit hacker en herbe ! Il est actuellement en période d’essai chez eux et compte bien se faire une place. Encore un coup de buzz de la part de l’entreprise ou bien une réelle volonté de s’accaparer les services de François Cousteix ?
Sur ce point les avis divergent, certains journaux voient en ce recrutement rien de plus qu’un coup marketing destiné à faire de la publicité à la société, d’autres pensent néanmoins que ce recrutement est tout à fait normal au vu de la position « underground » que se dit avoir Rentabiliweb.
Sachez toutefois que le recrutement de hackers par les entreprises n’est pas nouveau, les meilleurs ayant cependant plus de chance d’être recrutés par des mastodontes tels que Google ou la CIA que par de plus petites structures. D’ailleurs il est aujourd’hui dur de croire le PDG de cette entreprise se qualifie être  « underground », lorsqu’on sait que dans son conseil d’administration siègent Jean Marie Messier, ancien PDG de Vivendi ou bien même Eric Licoys, ex-président de Havas, directeur général de Vivendi et président du groupe de presse professionnelle « Le Moniteur ». Parmi les actionnaires figurent aussi Bernard Arnault, Stéphane Courbit, Pierre Bergé, Jean-Baptiste Descroix-Vernier, et Bernard Henry Levy.

En co

nclusion, François va surement faire son temps, peut-être assez court (le temps que le buzz retombe), sachant qu’en plus il n’est pas reconnu comme étant un hacker confirmé.

Souhaitons lui au moins bonne continuation et bonne route…

Auteur: TheDeathBox