Très courte soirée en ce qui me concerne hier. J’ai décidé de choker sur Maiden et j’ai plutôt traîné vers l’Impérial pour une petite heure de musique, le temps d’attraper au vol les deux dernières chansons de Great Lake Swimmer et les 5-6 premières d’Andrew Bird.
Là, j’ai déploré ma fatigue du trop plein de chaleur de la semaine car j’aurais vraiment aimé toffer jusqu’à la fin. C’est parce qu’Andrew Bird sur scène ne se compare pas vraiment à Andrew Bird sur disque. Celui qu’on a vu hier est beaucoup plus porté sur l’expérimentation. Étant seul avec lui-même, son violon, sa guitare et son glockenspiel, Bird s’en est remis à ses pédales de sampling qui lui permettaient de “bâtir” ses accompagnement sous nos oreilles. Il s’est aussi “gossé” un espèce de gramophone à deux cornets rotatifs qui, en marche, produisaient des textures sonores étonnantes!
Tout cela a donné lieu à des interprétations échevelées mais extrêmement riches. J’aime Andrew Bird sur disque mais en spectacle c’est un pur ravissement.
J’étais dans les pires des dispositions hier soir mais j’aimerais beaucoup le revoir confortablement assis dans une salle de type Petit Champlain. Croisons-nous les doigts!
Photo : j’étais situé plutôt loin de la scène mais j’ai quand même tenté de prendre des photos, juste pour le kick. C’est flou, bien sûr, mais le grain donne un résultat intrigant.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble