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FEQ 2010 : Passion Pit au Parc de la francophonie

Publié le 12 juillet 2010 par Epicure

FEQ 2010 : Passion Pit au Parc de la francophonie

Beau premier dimanche de festival entamé en après-midi au pub Galway pour assister à la défaite crève-coeur des Pays-Bas face à l’Espagne. Je sais que j’en parle à tous les 4 ans, mais comment un si beau sport peut-il être souillé à ce point par les chutes fakées des joueurs? C’est complètement ridicule. Non, pathétique. Anyway, l’ambiance était électrisante et ça augurait bien pour mon dimanche soir pop au Parc de la francophonie.

La formation montréalaise Think About Life avait la tâche ingrate d’ouvrir la soirée à 19h00 avec une poignée de festivaliers devant elle. Heureusement leur rock indé à l’énergie contagieuse s’est avéré une excellente entrée en matière, notamment grâce à l’enthousiasme débordant du chanteur Martin Cesar.

Phantogram, duo downtempo de New York, était le prochain en piste. Constitué uniquement de Sarah Bartel aux claviers et de Josh Carter à la guitare, Phantogram n’occupait qu’une fraction de la scène et il a eu de la difficulté à faire lever la foule avec ses textures aériennes et ses rythmes lancinants. Ce n’est pas une question de manque de qualité des chansons (l’album Eyelid Movies vaut le détour), simplement un impair de programmation à mon avis.Phantogram aurait cassé la baraque au Cercle sur une petite scène devant un public prédisposé au genre mais, sandwiché comme il l’était dimanche entre deux formations pop, il avait peu de chance de tirer son épingle du jeu. J’ai personnellement bien apprécié.

Passion Pit a, quant à lui, vachement assuré en tant que vedette de la soirée. Bénéficiant d’un jeu d’éclairage coloré et éclatant, le groupe a interprété l’entièreté (si je me souviens bien) de son album Manners devant un jeune public qui a mis du temps à y mettre du sien. Ça n’a pas empêché le charismatique chanteur Michael Angelakos de se donner à fond et de mettre finalement Québec dans sa poche avant le rappel. N’étant pas un grand admirateur de Manners, j’avoue que les chansons prennent beaucoup de tonus en spectacle. L’interprétation puissante a fini par avoir raison de l’audience qui en redemandait à la fin.

Disons que ce ne fut pas la soirée de musique la plus mémorable mais elle fut certainement très agréable. J’en prendrais encore quelques-unes comme cela d’ici le 18!

Lundi : le choc Arcade Fire…


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