2009 étant mon année d’éclosion, je dois avouer que 2010 n’est pas très fructueuse côté écriture. Que ce soit du côté de l’avancement de mes projets ou de mes soumissions en attente et publications. Bien sûr, je pourrais énumérer plusieurs facteurs pour soulager ma conscience comme: Une maman malade suivi d’un deuil, de la morosité au travail, des événements familiaux à gérer, un CH qui prolonge son calendrier dans les séries . C’est un gros mois d’écriture ca. Un été qui commence plus tôt et avec le soleil en plus. Et bien sûr, le virus de la procrastination qui sévit toujours au détour. Là, faut que je me fouette un peu et quoi de mieux qu’un petit refus pour brasser la soupe un petit peu.
Oui, un refus d’une nouvelle que j’ai écris il y a près d’un an et que j’ai soumis au printemps. Cette fois-ci, ce refus a meilleur goût. C’est un refus qui arrive au bon moment. Un refus qui est autant important que mes précédentes acceptations. Les jours qui ont suivi sa soumission, je l’ai relu et relu et relu et j’y trouvais plein de défauts et d’anicroches. Plus je la lisais et moins je l'’aimais dans cette forme. Je regrettais même de l’avoir soumise telle quelle. Voilà, le couperet est tombé. elle ne sera pas publiée. La direction littéraire m’a expliqué ses défauts. Elle est tombé en plein dans le mille. Elle a répertorié les points qui me chicotaient et indiqué d’autres anomalies. Une analyse professionnelle très sincère et constructive. Je les en remercie. La morale de cette histoire: Remettre un manuscrit que lorsque que je serai sûr d’avoir donné le meilleur de moi-même. Pas de demi-mesure. Un manuscrit sans hésitation ou coins arrondis. Que le meilleur. Ce refus arrive vraiment au bon moment.
En cette demi-année, j’ai décidé de m’activer, de bousculer le quotidien. Je dois écrire plus. j’ai des plans incomplets qui jonchent mon bureau et des notes un peu partout. Faut que j’avance. Premièrement, belle température aidant,j’ai réduit ma cadence sur ce blogue, il est en vitesse de croisière. Je tiens à bien doser mes activités d’écriture pour en retirer le maximum tout en ne délaissant pas mes fidèles lecteurs et ça, c’est pas facile. Aussi, je suis à me bâtir un calendrier avec des échéanciers, non pas contraignants, mais pour garder l’attente de résultats bien en vue. Pour ne pas m’égarer. Je suis parfois ce genre de brebis…..
Finalement, il faut finir avec des rayons de soleil aussi. J’ai une nouvelle qui est présentement dans un comité de lecture d’une revue et j’ai aussi du nouveau sur le manuscrit que j’ai soumis à un éditeur en début d’année. Ca sent le positif et il y a des échanges. Je ne peux en dire plus. Je ne voudrais pas attirer le mauvais sort. Ne me tirer pas les vers du nez, vous n’y arriverai pas. Je reste muet comme une carpe sur ce coup ;)…malgré que ce soit difficile !