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Invisible -=- Paul Auster

Par Charlie_bobine

invisibleDu grand Paul Auster, disait la critique (générale). Je n'ai pas lu tout Paul Auster, aussi, je ne peux pas me poser en critique. Mais j'ai beaucoup aimé. Le lire fait vibrer une corde créative en moi, le grand Appel. Presque mystique. (Bon, je n'entrerai pas ici, dans le clinique. Ceux qui me connaissent personnellement comprendront.)

J'aime son pouvoir narratif. De plus en plus, il faut croire si je m'en réfère à La nuit de l'oracle que j'ai noté, à l'époque, moins positivement que je noterai spontanément celui-ci.

Je ne sais même pas comment vous décrire cette histoire. Le point de vue de l'éditeur m'apparaît trop, en même temps que «pas assez». En gros, ça commence avec le récit d'une rencontre marquante, en 1967, qu'à fait un jeune homme (Adam Walker), aspirant poète, avec Rudolf Born. Professeur politologue, quelque chose comme ça. Et de sa compagne, Margot. Instinctivement, Adam sent que cet homme, ce Born (très parlant les noms chez Auster quand on y pense), est un être nocif et il est conscient de l'aura de séduction qui émane -allez savoir pourquoi- de cet homme, mais aussi (et ce n'est pas négligeable) de Margot. Il pose son récit (Adam) comme une nécéssité de confier sur papier l'importance de ce personnage.

Cependant, on ne réalise pas vraiment qu'il s'agit de mémoires. Des siennes en l'occurence. (Pas qu'il est Born, pas du tout, mais on apprendra en quoi 1967 a modulé sa vie, l'a transformé et Born est le pivot qui fait de cette année-là, une année charnière.) C'est lorsque le narrateur change, passant soudain à un vieil ami d'université de Walker qui a reçu une lettre de lui que l'on comprend.

Au final, nous aurons un tableau assez complet de 1967 pour Adam Walker. Avec cependant quelques trous, comme: a-t-il dit la vérité à propos de G. (dont je ne peux parler, mais vous comprendrez si vous le lisez!)? Je me le demande. Je pencherais pour oui. (Et, cet événement que je réprouve, ne m'a pas paru horrible dans le contexte.) 

Et la fin. O_o Bon sang! J'ai retourné les pages, revenant en arrière, repartant (sur le poème): perplexe, presque choquée! «Hein? Quoi!» Je ne suis pas nécéssairement insatisfaite, mais il est indéniable que je suis perturbée.

Dans l'ensemble: un très bon roman. Avec des passages hallucinants. 4.5/5

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