14 juillet 2010, Fête Nationale ! Assumer notre histoire

J’aime les défilés militaires et je me souviens toujours de mon premier défilé « en live »… C’était à Lille et j’avais le cœur au diapason de la musique toute spéciale qui accompagnait la marche au pas des soldats.

J’aime regarder en télévision le plus beau des défilés : celui du 14 juillet bien entendu : je n’oublie pas les commentaires extraordinaires de Léon Zitronne  ; les jeunes journalistes tentent chaque année de rivaliser… ils y réussissent globalement mais Zitronne reste le maître « es défilé ».

Mais le défilé versus 2010 est troublé par une polémique sur la présence de 13 armées africaines sur les Champs. J’ai écouté bien entendu cette ou ces arguments chagrins, mais comment ne pas accepter l’Histoire ou mieux notre Histoire.

Le maître mot est pour moi : assumer

• Assumer la force des liens qui unissent la France et ses anciennes colonies africaines

• Assumer ces cinquante années d’indépendance.

• Assumer la présence du président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, sur le perron de l'Elysée et toutes les critiques.

• Assumer la Françafrique et son possible renouveau dans une activité à ressourcer chaque jour.

• Assumer les faits et admettre la juste fin du non moins juste combat des anciens combattants des ex-colonies contre une sordide discrimination. Les politiques français de gauche ou de droite n’ont pas effacé cette injustice sauf dans des mots. Et c’est bien le Conseil Constitutionnel qui a assumé en relevant ce défi et gommant cette injustice le 28 mai 2010 soit 50 ans après les faits de bravoure et d’abnégation de nos frères africains. Point de sentiment de nostalgie coloniale ou anticoloniale : l’heure est à la reconstruction d’un avenir commun.

• Assumer ce "passé tumultueux", cette "dette" de la France envers les pays africains, " où commença de briller voici soixante-dix ans la flamme de la France libre et dont les fils ont versé leur sang pour libérer la France".

Et en écoutant sans les écouter sauf de petits détails, en regardant sans regarder, sauf de petits détails, j’ai une petite pensée pour le Gouverneur Général Félix EBOUE, le Guyanais et néo-Guadeloupéen qui du fin fond de l’Afrique lança la formidable reconquête du monde libre.

Puis le Président SENGOR, de visite en Guadeloupe, et qui réfléchissant avec ses amis, à notre choix de ne pas tenter l’aventure comprenait notre décision en indiquant les possibles richesses pour notre peuple d’une départementalisation à contre sens (si on veut de l’histoire).

Aujourd’hui et en Guadeloupe, nous devons assumer aussi cette décision de nos Pères de demeurer dans le giron de la mère patrie.

Moi j’assume… j’ai aussi quelques amis, de nombreux amis qui assument… reste à convaincre notre cher gouvernement il doit aussi assumer… Nous devons assumer ensemble pour l’avenir de la FranceGuadeloupe « joli pléonasme »…

Nous assumerons en fait l’avenir de la France dans le monde et sur tous les continents.