Inception

J’ai un sérieux conseil à vous donner : si vous planifiez d’aller voir Inception, couchez-vous tôt la veille, forcez sur les protéines au déjeûner et, à la limite, tapez-vous un double-espresso après le lunch car vous aurez besoin de votre cerveau en entier pour absorber et digérer le nouveau Christopher Nolan (réalisateur).

Inception est un film comme on en voit très rarement aujourd’hui : un divertissement intelligent pour personnes “normales” et non pour ados acnéiques au QI allégé. On y passe 150 riches minutes où notre esprit est constamment sollicité, quitte à ce que quelques-unes des multiples subtilités nous échappent.

L’histoire? Trop compliquée à raconter. Je vous dirai simplement qu’elle implique deux gars (joués par Leo DiCaprio et Joseph Grodon-Levitt) qui réussissent à s’insérer dans les rêves de leurs clients pour modifier leur réalité. Évidemment, le plaisir débute quand un client particulier leur demande d’aller beaucoup plus loin.

Environ 75% du film se passe donc dans le monde du rêve et Nolan a mis le paquet visuellement pour dépeindre cet univers. Les effets visuels sont top-notch et l’action ne manque pas. Et plus on avance dans l’histoire, plus les questions s’accumulent. Un moment donné, j’étais comme on dit assez fourré (pendant la séquence dans la montagne, pour ceux qui le verront) mais tout finit par entrer dans les bonnes cases et on sort d’Inception extrêmement satisfait.

J’en doute, mais j’espère que ce film fera un malheur au box office afin d’encourager les attardés à la tête des studios de financer autre chose que Final Destination 10 mois sur 12.