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Plus d’un tiers du financement des films israéliens vient de l’étranger

Par Mickabenda @judaicine

Judaicine-Katriel Schory par Xavier NATAFPendants le Festival du film de Jérusalem qui se déroule à la Cinémathèque de Jérusalem, deux fonds européens rendent hommage à Katriel Schory, directeur du Fonds israélien pour le cinéma. L’artisan des collaborations israélo-européennes.
« Plus d’un tiers du financement des films israéliens ces 10 dernières années est le fait de coproductions », explique Katriel Schory, le directeur du Fonds israélien. Et la moitié de cet argent provient de l’Allemagne et de la France.

« C’est plus que ce que nous obtenons de toutes les compagnies de production israéliennes combinées ! » Cette aide intervient à tous les stades de la production, même au niveau de l’écriture du scénario.
L’une des réussites de Katriel Schory : une alliance avec la Filmstiftung Nordrhein-Westfalen, l’un des plus gros fonds cinématographiques d’Europe, dirigé par Claudia Droste-Deselaers. « Il a ouvert l’Europe aux films israéliens, et Israël aux entreprises européennes », affirme Droste-Deselaers. 
La fondation Droste-Deselaers a participé au financement de plusieurs des films israéliens les plus importants de la dernière décennie, dont La Fiancée syrienne et Les Citronniers d’Eran Ricklis, Adama, mon kibboutz de Dror Shaul (récompensé au Festival Sundance) et encore Lebanon de Samuel Maoz (Lion d’or au dernier Festival de Venise).
Alors que le succès des films israéliens est réjouissant, Katriel Schory et le Fonds israélien pour le cinéma sont cependant l’objet de critiques : certains craignent que l’ouverture à l’argent étranger ne pousse les réalisateurs israéliens à adapter leurs films au public étranger. Un « faux problème », selon le directeur du Fonds israélien. « Depuis que je fais ce métier, je n’ai jamais entendu un réalisateur dire ‘Enlevons ça. Ca ne passera pas en Europe. »
De son côté, Droste-Deselaers dit n’avoir subi aucune pression pour suspendre sa collaboration avec les Israéliens. Phénomène qu’elle impute simplement à la culture allemande. « Cela remonte à la Seconde Guerre mondiale, quand le gouvernement utilisait les médias pour la propagande. Nous savons maintenant que la culture ne doit en aucun cas être sous l’influence de la sphère politique. »

Source Jérusalem Post


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