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Sous le charme de Lillian Dawes, Katherine Mosby

Par Cocola

Sous le charme de Lillian Dawes, Katherine Mosby
Gabriel vient de se faire virer de son pensionnat pour garçons de bonne famille ; il atterrit chez son frère Spencer, dans un appartement décrépit de Manhattan. Quand Spencer travaille à ses nouvelles, Gabriel erre dans les rues de New York, traîne dans les cafés quand il a assez de monnaie au fond des poches.
C'est dans un de ces moments d'oisiveté qu'il rencontre la mystérieuse Lillian Dawes : insaisissable, jamais là où on l'attend et surprenante, elle sort avec la jeunesse dorée sans avoir vraiment l'air d'en faire partie. Elle fascine Gabriel, qui tente de l'intéresser avec la subtilité d'un bébé chien pataud dans un jeu de quilles, sans jamais réussir à atteindre le brillant de son aîné. La jeune femme change la vie des deux frères en un été à peine.
Sous le charme de Lillian Dawes est un roman un peu magique, pas aussi intriguant que son héroïne mais très intéressant quand même, pour l'ambiance new-yorkaise inspirée clairement des modèles de l'auteur Katherine Mosby, admiratrice de Truman Capote et de Francis Scott Fitzgerald dont on ne peut pas ne pas sentir l'influence. Ce n'est pas un reproche : il ne s'agit pas du tout d'une pâle copie du maître, Mosby a son propre style à la saveur un peu démodée - c'est encore un compliment. [un petit article de Bibliobs sur le roman]
On y croise de très bons personnages principaux, comme la tante farfelue Lavinia, délicieusement insupportable, qui horripile tout le reste de la famille Gibbs parce qu'elle refuse de suivre les traditions, ou la cousine Hadley, petite fille riche presque aussi cynique qu'une Blair Waldorf des années 50 (référence culturelle réservée aux initiés).
Je me permets de citer la phrase de Lou, qui correspond parfaitement à mon impression de ce roman : "j'ai l'impression qu'il s'agit davantage d'un roman qui se savoure mais qui peut-être ne laissera pas forcément de traces ensuite, la forme étant plus réussie que le fond".
D'autres avis chez Lily, qui est tout à fait conquise, et George Sand, qui trouve que Lillian a un petit côté Audrey [Hepburn] dans Diamants sur canapé... ça tombe bien, puisque j'aimerais lire bientôt Breakfast at Tiffany's (on en revient aux influences !).
Merci beaucoup à Folio et Livraddict pour cette rencontre !


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