Magazine Cinéma
Synopsis :
Un homme banal entame une relation avec une jeune femme extraordinairement belle. Il doit d'abord faire face à ses appréhensions et aux soupçons de sa famille avant de gâcher maladroitement son histoire avec la belle pour toujours...
Critique :
La semaine du 23 juin était placée sous le signe de l’humour de bas étages. Entre Kill & Kill, Top Cops et Trop Belle !, le cinéma américain ne nous avait pas proposé ce qu’il savait faire de mieux.
Comédie tirant vers le Judd Appatow sans en avoir l’étoffe, le film Trop Belle ! avait pourtant pour lui une idée de base loin d’être dénuée d’intérêt comique, le fait qu’un mec –dans le film un peu minable- puisse être le désir d’une fille super canon n’était pas sans m’inspirer. Bien évidemment, le réalisateur préférant rester dans les standards bien traditionnel n’en profitera jamais et enchainera les situations vues mille fois et les blagues éculées reprises d’American Pie.
L’un des point à peu près intéressant du film est que contrairement à la plupart de ce type de comédie, la blonde n’incarne pas la stupidité née. Au contraire, elle s’avère l’élément le plus sympathique, à la fois par son physique de rêve ne le nions pas, mais aussi par un état d’esprit plutôt sain tandis que tous les autres protagonistes de l’histoire se révèle être ni plus ni moins de gros abruti (la famille de Kirk (Jay Baruchel) remportant la palme).
Mais si Trop Belle ! s’était contenté de copier, on aurait pu être un tant soit peu plus tolérant. L’ennui est que le jeune réalisateur Jim Field Smith ne dispose visiblement d’aucun talent et nous propose une véritable boucherie sur le plan du montage. C’est donc relativement désagréable à regarder et lorsque les blagues pipi caca entre en scène, le fond ne semble plus très loin.
Alors que la morale de cette belle histoire d’amour entre la belle et la bête revient à nous dire que l’amour est aveugle (si si) et que la valeur d’une personne peut être jugée grâce à un note de 1 à 10 (plus subtil tu meurs), le final jouant la carte de l’émotion nous fixera un peu plus à notre fauteuil de désespoir devant pareille bouse.
En gros, prenez un pitch d’un film de Judd Appatow ou d’un American Pie, enlever tout le charme et le talent qui on fait que ces films soient devenu culte et vous obtenez un sous-produit pas drôle, vulgaire…juste raté !
J'en profite pour mettre en exergue deux affiches de films sortis la même semaine et qui montre à quel point nous faisons preuve d'imagination lorsqu'il s'agit de comédies US...sinon plus ancien on a...