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Aphrodite’s Child – Loud Loud Loud

Publié le 24 mai 2010 par Guilman

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Jamais je n’aurai cru que je parlerai ici d’un groupe ayant accueilli en son sein Artemios Venturis Roussos, aka Demis Roussos. Ce n’est pas que j’aime ou que je n’aime pas le bonhomme mais mes souvenirs du chanteur le plus grec de France se limitent aux quelques tubes pourris qu’il a pu pondre dans les années 80, Mourir auprès de mon amour (le nom est tellement chiant que je n’ai même pas pris la peine de l’écouter), On écrit sur les murs (Demis Roussos découvre le graffiti), et Quand je t’aime avec ses paroles très profondes « quand je t’aime j’ai l’impression d’être à toi« . Merci Demis. Oublions un moment ce que l’on connaît du nounours grecque pour se pencher sur son projet le plus ambitieux et le plus abouti. Aphrodite’s Child est né de la rencontre de quatre jeunes éphèbes à la pilosité faciale bien fournie, Evangelos Odysseas Papathanassiou (plus connu sous le nom de Vangelis), Demis Roussos, Lucas Sideras et Silver Koulouris. Influencés par les musiques américaines et par le psychédélisme naissant, ils décident de rejoindre l’Angleterre pour faire carrière mais les événements de mai 68 les « forcent » à rester à Paris, ce qui leur permettra de signer un contrat de 6 ans avec Phonogram. Après deux premiers albums, Rain and Tears en 1968 et It’s Five O’Clock en 1969, les Aphrodite’s Child sortent en 1972 666, album que beaucoup de fans considèrent comme la pièce maîtresse dans la carrière du groupe, et celles de Vangelis et de Démis Roussos.

666 n’est pas un album de goth/death/trash metal, mais une adaptation musicale de l’Apocalypse de Saint Jean (ne me demandez pas d’explications, je suis plutôt mauvais en bondieuserie). 666 est un album concept dans lequel se côtoient rock progressif, psychédélisme et pop music. Un mélange musical sans amalgame propre à l’univers de Vangelis (Beaubourg, Blade Runner, 1492 : Christophe Colomb…). Des morceaux de 23 secondes à 19 minutes, un incroyable brassage d’influences et un éclectisme à couper le souffle ont été les clefs du succès de cet album démoniaque.

J’ai découvert Loud Loud Loud dans la compilation Balance 016 d’Agoria (qu’il sublime soit dit en passant). Un titre superbe, sorte de récital hippie à deux accords dans lequel les paroles (de paix, d’amour, tout ça tout ça…) composées par Costas Ferris et interprétées par Irène Papas prennent tout leur sens. Une piste simple, courte, sans fioritures, mais terriblement efficace. A écouter à fond les yeux fermés…

Cadeau bonus : le second et le troisième morceau (Aphrodite’s Child – Loud Loud Loud & Taron Trekka – Shirol ) du CD2 de la compilation Balance d’Agoria. Une merveille !

Vous aimez ? Vous aimerez :

  • Boredoms – Livwe!!
  • Dntel – The Dream Of Evan And Chan (Superpitcher remix)
  • Tame Impala – Half Full Glass Of Wine
  • Nancy Sinatra – Sugar Town
  • Laurie Anderson – O Superman


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