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Our Love To Admire.

Publié le 15 juillet 2010 par Pauldomenger
Our Love To Admire.
J'estime que je suis incapable d'évaluer mes écrits. Intéressants ou non, il me fallait souvent publier, à défaut de plaire.
Soudainement, j'ai cessé d'écrire, non pas par lassitude, par manque de temps, ni parce que je n'en avais plus le besoin (bien au contraire). Simplement que je pensais ne plus rien avoir à dire.
Le syndrome de la feuille blanche, si vous voulez.
J'ai lu "Ne vous forcez pas, cela est vain". J'ai laissé passé le temps, parfois frustrée, mais je ne ressentais pas de manque évident, et puis j'ai oublié.
Le moment m'est venu de retenter quelque chose.
Je m'étais fixée une sorte de ligne éditoriale, de ne pas faire que raconter ma vie. J'aime ce principe car même s'il reste très égocentrique, j'apprécie souvent de relire 6 mois plus tard les mood dans lesquels j'ai pu être. On se sent débile, la plupart du temps. Mais quoi? Je me dois d'assumer le journal intime des méandres de ma vie.
Toujours est-il que j'a eu envie de varier les plaisirs.
Ce que j'aurai toujours aimé savoir faire : écrire des critiques de films.
C'est une entreprise des plus difficiles pour moi.
Non pas que je déteste exposer mon avis, tenter par tous les moyens de convaincre la planète entière, bien au contraire. Pourtant, j'ai toujours l'impression de passer à côté de quelque chose, et surtout, dans quel but pourrais-je écrire, détestant moi-même lire les critiques?
Too compliqué. J'ai abandonné l'idée, j'ai tenté parfois, mais pour la rentrée, je note critique en premier dans ma TO-DO list.
Aux dernières nouvelles, pendant que certaines tentent des retours improbables sur des scènes imaginaires avec un public tout aussi fake que le monde merveilleux dans lequel ils vivent, je me cache dans une maison géante, je me perds entre la chambre à coucher et tous les endroits que j'ai désigné comme tel, puisque les absents ont toujours tort et que je vous mentirai si je disais ne pas en profiter allègrement.
Je me croyais Princesse Déchue ou Alcoolique pas vraiment anonyme, je faisais des chèques en bois et vivait la majorité du temps en culotte et marcel. Parfois le Champagne me fait un peu pleurer mais je vous en conjure, reservez-moi.
Ce n'est pas pire que choisir le prénom de son chat avant même d'en avoir un ou de faire une sélection des futurs commodes potentiels de la chambre d'ami.
Tu avais un avis sur la question plutôt tranché et que pourrais-je te répondre? Rien. Tu sais très bien qu'avec moi tu peux faire la conversation seul pendant un long moment. Tu t'en satisfais très bien, puisque tu as au moins la sensation d'être écouté sans qu'on te coupe la parole. C'est affreux non?
Rions un peu. Légèreté.
Je ne suis pas là pour te rappeler que tu as fait de mauvais choix et que tu le regrettes beaucoup aujourd'hui. Je me félicite d'être partie avant de devenir aussi médiocre que toi.
Le bonheur se résume en 5 lettres, que le soleil s'absente ne m'empêche en rien de faire de mon corps un autel de l'amour et puis, quand les temps sont trop durs, je m'achète Grazia et je fume des menthols en me mettant à jour sur les denriers mariages people.
Bonnes vacances.

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