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Le contexte économique de départ : un négativisme… certainement !

Publié le 26 avril 2010 par Samuelcohen

I   Une crise économique sans précédent :

Tous les scénarios ont été envisagés sur la crise financière puis économique qui a débuté fin 2007. Peu d’économistes penchent pour le scénario de la crise courte, beaucoup considèrent que nous allons au devant d’une crise moyenne (5 ans) et d’autres, au vu de la croissance en Europe et des difficultés accrues de certains pays, penchent pour une crise plus endémique qui se caractérise notamment par des problèmes de crédit (les institutions bancaires étant les premières touchées) et donc de liquidité pour les entreprises. La mondialisation et la concurrence de plus en plus féroce des pays émergents posent aussi des difficultés persistantes pour les entreprises européennes  à écouler produits et marchandises .

II   Un paysage économique français en pleine évolution

En France, on peut remarquer un fossé qui se creuse entre d’un coté les industriels qui peinent à rester compétitifs au vu notamment de leurs coûts de production et les entreprises de services et notamment de services pour les entreprises qui se développent de façon importante depuis le début des années 90. Or si les entreprises qui produisent de la valeur économique ne sont pas prospères, elles peuvent difficilement avoir recours à des activités comme le conseil, à de nouvelles Etudes de Marché, une campagne de communication, du coaching et ce genre de services faute de trésorerie. Elles repousseront à plus tard cette dépense et se passeront de telles prestations. Dès lors, il est intéressant de chercher des synergies autres entre ces deux types de sociétés.

Aussi, sous l’initiative du gouvernement pour lutter contre le chômage, de plus en plus de nouvelles entreprises démarrent leur activité sans toujours un véritable réseau de fournisseurs et de clients identifiés. La frontière entre personne physique et personne morale est de moins en moins marquée comme l’atteste le statut d’auto-entrepreneur lancé en 2009. Avec un score de 300,000 auto entrepreneurs et quasiment autant pour les créateur d’entreprises.  Il y a donc un vaste vivier d’entreprises très hétérogènes (au niveau des capitaux, structures et offres) et un  besoin de fédérer ces différentes composantes de l’économie.

III   Le patriotisme économique : toujours très francais !!!

Les grands groupes après s’être défendus contre les OPA hostiles au nom du ‘patriotisme économique’ doivent rendre la pareil à l’Etat en volant au secours de PME et les faire travailler. Comment mettre cela véritablement en place ? Il semble que le gouvernement ait été déterminé à explorer cette voie.

L’échange pourrait être une solution, en mettant en place de l’incentive afin d’inciter les plus grandes strutures (par définition plus enclines à gérer leurs stocks) à accepter une valeur d’échange décotée afin d’être mises en relation avec un panel plus large de sociétés dans le cadre de la relation d’échange.

Mais plus que cela, dans un contexte difficile l’échange permet aux sociétés et entreprises de valoriser leurs services ou leurs produits et de chercher auprès d’autres entreprises dans la même situation des opportunités commerciales n’affectant pas leurs liquidités.

IV   Le réseau professionnel : un choix gagnant

Parmi le panel des entreprises d’hexagone, on note depuis plus d’une décennie une croissance supérieure à 3% par an du ’service aux entreprises’ ; cela est principalement dû au fait de l’externalisation..

Aujourd’hui, créer une plateforme axée sur le service aux entreprises paraît donc être un choix judicieux. L’outil internet permet aux entreprises de trouver des partenaires commerciaux, de se faire une identité en mettant en avant leurs offres et de chercher des opportunités. Un seul frein : ont-elles une liquidité suffisante pour être mises en relation avec d’autres sociétés?


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