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Robin Des Bois (2010)

Publié le 22 juillet 2010 par Olivier Walmacq

Universal Pictures International France

Genre: Russell Crowe casse la barraque!

Durée:2h20.

Année:2010.

L'histoire: Fin du XIIème siècle, Normandie. Robin Longstride voit Richard Coeur de Lion mourir, en pleine croisade. Robin et 3 de ses compagnons prennent les noms et l'attirail de chevaliers, décédés lors d'une embuscade. Robin se fait alors passer pour Sir Robert Logsley et revient en Angleterre. Le Prince Jean devient roi et Godefroy, un fidèle accolyte, complote contre lui avec la France. Robin, associé à Lady Marriane, femme de Logsley, va faire face à ce dernier...

La critique de Borat

Dire que j'attendais le nouveau film de Ridley Scott, avec impatience, relève de l'euphémisme. Le réalisateur de Gladiator voulant réinventer le mythe de Robin des Bois, en ajoutant un côté plus historique et avec un casting regroupant Russell Crowe, Cate Blanchett, Mark Strong, William Hurt, Max Von Sydow, Kevin Durand, Oscar Isaac, Mark Addy ou Léa Seydoux; ça donnait plus qu'envie.
Ridley Scott est connu pour faire des retours en tout genre. Après un Mensonge d'Etat molassond, il revient flamboyant avec Robin Hood.

Dès les premières séquences, on est ébloui. Scott commence avec une mémorable bataille en Normandie. On voit alors que le film sera épique et spectaculaire.
Crowe est toujours aussi convainquant. On voit l'investissement de l'acteur, capable de tirer à l'arc ou de se servir d'une épée à la perfection.
Mais son personnage est largement différent des autres versions. Ici pas de Robin de Logsley (ce dernier est mort), mais Robin Longstride, qui ursupe le nom de Logsley, pour revenir en Angleterre.

Il a alors la requête du mort de redonner son épée à son père Walter. Longstride va alors connaître son passé et s'éprendre de la veuve de Logsley, Lady Marriane.
Le film passe alors dans une petite période romantique, jamais guimauve. Au contraire, on voit bien les sentiments des 2 personnages.
Blanchett livre également une belle performance, aux antipodes de la demoiselle en détresse. Arrive alors une bataille finale monumentale, avec archers et combattants en tout genre. Un affrontement titanesque et majestueux.

Les autres acteurs sont excellents. A noter quelques différences amusantes: Petit Jean est très grand et Frère Tuck un cultiveur d'abeilles! Le film dure 2h20. Pourtant, il passe comme une lettre à la poste. Aucune longueur et ça c'est génial.
Au moins, on a droit à un spectacle exceptionnel de haute volée. Le dernier retournement scellera le destin de Robin, devenant la légende urbaine qu'il est devenu. La fin annonce une suite. Pourquoi pas ? Vu le résultat, je ne peux être que partant.

Une nouvelle version épique et splendide.

Note:18/20

La critique de ClashDoherty :

Vous ne vous imaginez même pas à quel point je l'attendais, ce film ! Pensez donc, une nouvelle collaboration entre le réalisateur et l'acteur principal du géantissime Gladiator (Ridley Scott/Russell Crowe), et un film sur ce légendaire (car n'ayant jamais existé) héros, un des héros les plus populaires de l'histoire du cinéma, Robin Des Bois. Ce Robin Des Bois nouvelle version est une vraie réussite, interprétée par de très très bons acteurs (Cate Blanchett, Max Von Sydow, William Hurt, Kevin Durand, Mark Addy, Léa Seydoux, ou ce sosie de Warren Zavatta qu'est Mark Strong, dans le rôle du boug'd'enfoiré d'p'tiot salopard de mothafucka de bad boy d'enc... de sa mère de méchant of the film). La photographie du grand Pietro Scalia (tiens ! Il a bossé sur Gladiator !) est sublime, la musique est magnifique.

Autant les autres adaptations cinématographiques se concentraient sur les exploits de Robin Des Bois (sauf La Rose Et La Flèche de Lester, qui montrait un héros vieillissant et magnifique joué par Sean Connery, et sauf, aussi, le Robin Des Bois, Prince Des Voleurs de Reynolds, qui montre une sorte de genèse du héros, ses premières armes), le film de Scott, lui (et si vous n'avez pas encore vu le film, sautez un paragraphe) ne devient Robin Des Bois qu'à la dernière image du film (donc, forcément, il ne meurt pas). Le reste du film, c'est même pas la genèse, c'est autre chose. Robin Longstride est archer du roi Richard Coeur de Lion. A la mort (au cours d'un combat) de ce dernier, Longstride retourne dans son pays. En chemin, il assiste à une attaque de soldats anglais menés par un certain Godefroid (Strong), à la solde des Français. Le noble Locksley est tué, et Robin, qui assiste à ses derniers instants, lui jure de remettre à sa famille, à Nottingham, l'épée de son père. Robin décide surtout d'endosser l'identité de Locksley, et devient Robin de Locksley, afin de regagner l'Angleterre plus facilement. Le reste du film le montre mener une campagne pour empêcher un complot visant le nouveau roi d'Angleterre, Jean.

Film admirable, interprété et réalisé à la perfection, décors et musique sublimes, action parfaite (les scènes de combats sont extraordinaires). On regrettera juste le final sur la plage, les enfants perdus de Nottingham venant se joindre à la baston, en renforts, avec Lady Marian. Voir ces enfants arriver en poneys (normal, ce sont des gosses) fait un peu moyen, surtout que ce sont des gosses, encore une fois. Mais le reste est parfait, entre action, suspense, émotion et humour. Une réussite majeure de plus pour Scott, qui dépoussière le mythe !

Note : 19/20

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